Polémiques sur l'assistance vidéo à l'arbitrage

Après l’avoir expérimentée l'été dernier lors de la Coupe de la confédération, la FIFA veut à nouveau recourir à l'assistance vidéo pour les arbitres durant le Mondial 2018 qui se tiendra en juin en Russie, puisque, selon Gianni Infantinno, le patron de la FIFA, ce système présente beaucoup d'atouts "pour aider l'arbitre en tant qu’être humain à ne pas commettre de grosses erreurs, ce qui devrait être favorable à lui et à l'équipe. En plus, nous aurons aussi une technologie de ligne en sorte que si un but est marqué...Eh bien, il sera sans conteste attribué à l'équipe qui l'a marqué."

La Confédération africaine de football saisit quant à elle la balle au bond pour expérimenter l’assistance vidéo à l’arbitrage lors du championnat d’Afrique des nations (CHAN) qui se tiendra au mois de janvier au Maroc.

10 heures au stade à manger des cacahuètes?

Mais les réactions sont diverses dans le paysage footballistique. "L’assistance vidéo est inévitable pour réduire les erreurs arbitrales mais risque d’ôter la spontanéité du football," a estimé l’entraineur du Real Madrid Zinedine Zidane.

Même son de cloche chez son homologue italien de la Juventus de Turin, Massimiliano Allegri.

Alors que l’Italie comme l’Allemagne ont aussi expérimenté la vidéo-assistance dans leurs championnats respectifs, l’entraineur de la Juventus de Turin estime qu’avec ce système, le football va devenir comme le base-ball aux Etats Unis,"on reste 10 heures au stade et on mange des cacahuètes".

En début de saison, le capitaine de la Juventus Gianluigi Buffon avait lui aussi émis des doutes sur l’utilisation de la technique vidéo, évoquant non pas le base-ball, mais le water-polo, un sport où les arrêts de jeu sont très fréquents.