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Pour la Süddeutsche Zeitzung, l'expérience d'une coalition

8 décembre 2003
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conservatrice et populiste dans la deuxième plus grande ville du pays vient d'échouer. Que le parti de monsieur Schill reste dans la coalition ou non, il est devenu un facteur politique incontrôlable. Seules de nouvelles élections municipales pourront mettre un terme à une situation extrêmement précaire. Ce serait du reste aussi dans le sens de l'ambition éthique personnelle du bourgmestre de Hambourg, Ole von Beust. Et cela lui permettrait d'assumer à peu de frais les conséquences de ses décisions politiques. Pour la Frankfurter Allgemeine Zeitung, même si la fraction Schill au sein du Sénat hambourgeois a décidé à l'unanimité de rester au sein de la coalition, le SPD réclame que le bourgmestre tire les conséquences de cette crise. Selon lui, il suffit que Ole von Beust pose la question de confiance lors des délibérations sur le budget du 15 au 17 décembre prochain pour provoquer de nouvelles élections. Die Welt ne voit aucun risque pour la CDU à jouer la carte des nouvelles élections. Comme Schill ne peut plus être partenaire de coalition et que le SPD est en perte de vitesse, seule une coalition rouge-verte aurait quelque chance de reprendre le pouvoir sur les bords de l'Elbe. Seulement, Ole von Beust a également de très bonnes chances de l'emporter. Rarement un bourgmestre de Hambourg n'a connu telle popularité. Mais Ole von Beust doit se décider vite. Au cours des 21 mois qui restent avant la tenue du scrutin régulier, lui et son parti pourraient subir de nombreux dommages car monsieur Schill n'a pas fini de faire parler de lui. Toutes les acclamations n'y pourront rien, observe la Frankfurter Rundschau : ce populiste qui est entré en 2001 à l'hôtel de Ville de Hambourg aux côtés d'Ole von Beust, fleuron de la CDU, se trouve désormais en chute libre. Après les insultes et autres méchancetés distillées par Schill contre son partenaire de coalition, c'est maintenant lui qui boude ? ironise le journal. Ce genre de caprices n'a rien à faire en politique et doit rester cantonné dans les vestiaires. L'endroit où, à l'avenir, de potentiels partenaires de coalition devraient laisser Schill, suggère le journal.