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Prix Nobel de médecine pour Robert Edwards

5 octobre 2010

Les journaux allemands reviennent aujourd’hui sur l’attribution du prix Nobel de médecine au Britannique Robert Edwards, qui a développé la fécondation in vitro.

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Robert Edwards a développé la fécondation in vitroImage : AP

En première page de Die Welt, la photo en noir et blanc d'une petite fille blonde et souriante. Louise Brown, née en 1978, était le premier bébé éprouvette au monde. Ce qui était à l'époque une véritable sensation est aujourd'hui devenu une pratique courante de la médecine. Le père de la fécondation in vitro, le physiologiste Rorbert Edwards, recevra le 10 décembre le prix Nobel de médecine. Le comité Nobel à Stockholm veut ainsi récompenser son travail scientifique, mais aussi les apports de la méthode qu'il a développée à la société.

Louise Brown Retortenbaby 1978
Le 25 juin 1978, Louise Brown, le premier bébé éprouvette au monde, naissait en AngleterreImage : AP

La décision du comité Nobel a une dimension plus large encore, estime de son côté le Tagesspiegel, car elle récompense une spécialité, la médecine de la reproduction, que certains considéraient jusqu'à présent d'un mauvais œil. Les préjugés sont nombreux sur ces médecins qui interfèrent soi-disant sur le cours de la nature. C'est sans doute ce qui a permis à l'ancienne ministre allemande de la santé Ulla Schmidt de fortement réduire le remboursement des fécondations assistées en 2004. Résultat : le nombre de naissances suite à une fécondation in vitro a largement diminué. D'après le journal, chaque année, ce sont 8000 enfants de moins qui viennent au monde. Et ce dans un pays où le taux de natalité est déjà l'un des plus bas d'Europe.

Kombobild Brasilien Wahlen
Dilma Rousseff affrontera Jose Serra au second tour le 31 octobreImage : AP/DW-Montage

La Frankfurter Allgemeine Zeitung revient sur l'élection présidentielle au Brésil, après le premier tour de dimanche, qui a vu arriver en tête Dilma Rousseff. Si le président Lula avait eu le droit de se représenter, sa victoire aurait été éclatante, écrit le quotidien, et sans doute dès le premier tour, car beaucoup de Brésiliens estiment que les bons résultats économiques du pays sont dus à sa politique. Mais sa dauphine Dilma Rousseff ne jouit pas de la même popularité. Et le fait qu'elle doive affronter au second tour Jose Serra, l'ancien adversaire de Lula en 2002, a aussi à voir avec le succès de la candidate écologiste, Marina da Silva.

La candidate des Verts a volé la vedette au président Lula et à sa protégée, renchérit la Süddeutsche Zeitung. Beaucoup de jeunes Brésiliens n'aiment pas l'idée que l'essor du pays soit uniquement mesuré à l'aune de la consommation et de la capitalisation boursière. Ils veulent protéger le bien le plus précieux du Brésil : la nature et le bassin de l'Amazonie. Une revendication que Dilma Rousseff ne pourra pas ignorer si elle devient présidente.

Auteur : Aude Gensbittel
Edition : Sandrine Blanchard