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Protestations contre le projet de réforme du président IBK

Yaya Konate
15 août 2017

Au Mali, la plateforme "An tè, A ban na" - "Touche pas à ma constitution"- s’apprête à battre la pavé pour exiger du chef de l’État le retrait du projet de révision constitutionnelle.

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Mali Bamako Demonstration gegen Verfassungsreferendum
Image : Getty Images/AFP/H. Kouyate

'Il y aura des marches, il y aura des meetings...' (Nouhoum Togo) - MP3-Stereo

Contrairement à ce qui était annoncé, il n’y a pas eu de rencontre ce mardi entre le chef de l’État malien et les opposants à son projet de révision constitutionnelle, réunis au sein de la plateforme "An tè, A ban na" - "Touche pas à ma constitution". 

C’est à travers les notables de Bamako qu’ils ont rencontré lundi et qui tentent de rapprocher les positions que les partisans du Non ont eu des nouvelles du chef de l’État avec une proposition qu’ils rejettent d’office. 


 "Il nous ont fait signe des préoccupations de la présidence de la République pour dire qu’ils ont aussi discuté avec le président de la République et que celui-ci veut surseoir. Nous avons dit clairement que nous n’avons pas aujourd’hui confiance en ce discours là. Nous voulons que l’acte soit l’acte concret. Et nous souhaitons que le président, s’il veut retirer ou surseoir, apparaisse directement devant le peuple malien à travers la voix la plus autorisée qui est l’ORTM, pour essayer de faire un discours pour apaiser la situation", estime Nouhoum Togo, président de la commission communication de la plateforme.

La marche dite républicaine et pacifique prévue mercredi a été reportée au 19 août et d’autres actions d’envergure sont envisagées pour faire plier le régime. 

"Nous, on parle de désobéissance civile, mais vous savez, la loi nous a conféré beaucoup d’autres activités que nous pouvons mener. Il y aura des marches, il y aura des meetings, il y aura des voyages, il y aura l’ensemble des dispositions que la loi nous confère avec l'article 121. Nous travaillons sur ces dispositions pour faire en sorte que la loi soit retirée de façon républicaine et démocratique à travers les normes dont nous disposons", poursuit-il.

A noter que la plateforme "An tè, A ban na" - "Touche pas à ma constitution", en plus de la contestation de certains articles du projet de nouvelle constitution, s’oppose à la tenue du scrutin tant que les conditions sécuritaires permettant la participation de l’ensemble de maliens ne sont pas réunies. 
 

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