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Nouveau pic de violences dans la capitale burundaise

Eric Topona11 décembre 2015

Après les attaques sur des camps militaires de Bujumbura ainsi que sur une Brigade située en périphérie de la capitale, le centre-ville est resté désert. Le flou règne encore sur l'identité des assaillants.

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Burundi Gewalt und Proteste
Image : Reuters/G. Tomasevic

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"L'ennemi a visé des positions gardées par les militaires de la défense nationale avec l'intention de pénétrer dans les camps pour se procurer des armes et des munitions" a déclaré vendredi le porte-parole de l'Armée, le colonel Gaspard Baratuza. "Il s'est heurté à la vigilance et à la clairvoyance des militaires de la FDN qui ont causé de lourdes pertes aux insurgés".

Attaque inédite

Des assaillants ont attaqués à l’aube et simultanément deux symboles forts de l’armée. Il s’agit du camp militaire Ngagara et l’Iscam, l’Institut supérieur des cadres militaires, l'école des officiers burundais. Pour l’heure, l’identité des assaillants n’est pas connue. Ce que l’on sait, c’est qu’ils étaient lourdement armés. Un bilan provisoire fait état d’au moins 12 assaillants tués et de nombreux autres faits prisonniers.

Jusqu’à présent, on assistait à des attaques de moindre ampleur, même si elles font quasi-quotidiennement des victimes. Pour beaucoup d’observateurs de la vie politique burundaise, la dernière attaque similaire remonte à 1991.

Vols annulés

La plupart des opposants contactés par la Deutsche Welle disent ne pas être surpris par l'attaque. Signe de la gravité de la situation : plusieurs compagnies aériennes dont Kenya Airways, Ethiopian Airlines et RwandAir ont annulé leurs vols de vendredi vers Bujumbura. Sur son compte Tweeter, Willy Nyamitwe, le conseiller en communication de Pierre Nkurunziza a cependant démenti l’instauration par le gouvernement de l’état d’urgence, comme initialement annoncé sur les réseaux sociaux.

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