Retour sur le séisme

Die Welt

titre sur la « violence de la planète ». Le quotidien berlinois explique que ce qui fait peur, dans ce genre de catastrophes naturelles, c’est de devoir y assister impuissant. Impossible, écrit le journal, de rejeter la faute sur l’Homme, ni d’espérer, par conséquent, ce cela ne se reproduira plus. D’après Die Welt, le séisme nous donne une leçon d’humilité. Il rappelle, dans un élan quasi poétique, que la Terre n’est pas seulement une oasis fragile perdue dans l’immensité de l’univers. La Terre, poursuit le journal, est aussi une boule de feu, sur la mince croûte de laquelle nous nous sommes installés.

La Frankfurter Allgemeine Zeitung en appelle à la raison et au pragmatisme. Selon elle, le défi à relever désormais, c’est l’organisation de l’aide aux victimes. Une organisation politique, d’abord, qui devrait, selon la FAZ, être prise en charge par les Nations Unies, mais le quotidien de Francfort est sceptique quant à l’efficacité de la réaction onusienne. Par ailleurs, le journal préconise une collaboration régionale étroite des différentes alliances de l’Asie-Pacifique.

Süddeustsche Zeitung

évoque pour sa part les répercussions économiques possibles, dans ces paradis pour touristes que sont certaines régions de la Thaïlande, du Sri Lanka, de la Malaisie ou des Maldives. Surtout que le principal moteur du développement économique dans cette zone, c’est l’industrie du tourisme de masse. Rien qu’entre janvier et mai 2004, plus de 220 000 Allemands se sont rendus là-bas.

La tageszeitung, elle, mentionne, dans une interview avec un expert en séisme de Potsdam, les déficiences patentes du système d’alerte dans la région. Un système qui, s’il avait été mieux organisé, aurait pu sauver des vies.