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Si Dieu était une femme...

Konstanze von Kotze17 décembre 2013

Angela Merkel et son nouveau gouvernement font une fois encore la Une de nombreux journaux ce mardi. Il est aussi question de la réélection de Michelle Bachelet à la tête du Chili.

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Réélue pour la troisième fois, Angela Merkel triomphe devant les députés du BundestagImage : Reuters

Si Dieu était une femme, elle s'appellerait Angela Merkel selon le caricaturiste de la Süddeutsche Zeitung qui représente la chancelière assise sur son trône, entouré des deux angelots avec qui elle va désormais gouverner le pays : à droite Horst Seehofer, le chef des conservateurs bavarois, à gauche Sigmar Gabriel, le chef des sociaux-démocrates. Le journal s'intéresse par ailleurs aux relations qu'entretiennent la chancelière et le président de la République fédérale, Joachim Gauck. Ces deux là pourraient s'entendre à merveille mais malheureusement leurs rapports sont inexistants, regrette le journal. Espérons que pour le troisième mandat d'Angela Merkel, ils feront tous les deux un effort.

Die Welt remarque pour sa part que la politique allemande se féminise et que les femmes au pouvoir n'ont jamais été aussi sûres d'elles. Certes, les hommes sont encore majoritaires dans le nouveau cabinet mais les femmes sont bien représentées avec cinq postes de ministres, trois postes de secrétaires d'état sans parler évidemment de la chancelière elle-même. Le journal remarque par ailleurs que certains hommes hésitent moins à dire ouvertement qu'ils renoncent à tel ou tel poste pour pouvoir passer plus de temps avec leurs familles. Faire de la politique tout en menant une vie privée ne semble plus être un sujet réservé aux femmes, conclut le quotidien.

De femme, il en est également question dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le journal se penche en effet sur la réélection de Michelle Bachelet à la présidence du Chili. Comme celle de la chancelière allemande, la victoire de Michelle Bachelet repose essentiellement sur son charisme et sur la faiblesse de ses adversaires. La participation qui n'atteint pas les 50% montre cependant à quel point les Chiliens sont sceptiques et à quel point le Chili a besoin de réformes profondes, écrit die Tageszeitung. Lors de son premier mandat, entre 2006 et 2010, Michelle Bachelet avait promis de réduire les inégalités et de réformer le système de formation mais il ne s'était rien passé. Cette fois-ci, elle ne peut pas se permettre d'échouer une seconde fois mais ce sera tout sauf simple, estime le quotidien. Michelle Bachelet aura non seulement besoin du soutien des Chiliens mais aussi de celui de la communauté internationale.

Chile neue Präsidentin Michelle Bachelet
Une large victoire mais un faible taux de participation : Michelle Bachelet a été réélue à la tête du ChiliImage : Martin Bernetti/AFP/Getty Images