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SPD en danger, FDP aux aguets

Konstanze von Kotze / Audrey Parmentier30 septembre 2009

A la Une des journaux: la situation du parti social-démocrate après les élections législatives et le nouveau tandem Angela Merkel / Guido Westerwelle.

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Dimanche, le SPD à l'heure des résultatsImage : AP

Cela peut toujours aller plus mal se dit die Tageszeitung à propos du SPD. Un parti qui subit une telle désaffection de ses électeurs se doit de réagir vite et de manière critique. Il faut que les sociaux démocrates montrent qu'ils sont vraiment prêts pour un nouveau départ. Ils ont déjà fait un premier pas dans ce sens en poussant leur candidat à la chancellerie, Frank-Walter Steinmeier, à renoncer au poste de président du SPD.

Frank-Walter Steinmeier
Frank-Walter Steinmeier a été nommé hier chef du SPD au BundestagImage : AP

Le renouvellement de la direction du SPD n'est, selon le Handelsblatt, qu'une fuite en avant. Même si ce renouvellement est plus que nécessaire, il ne suffira pas. Si l'opposition veut avoir une chance, il faut notamment qu'elle se positionne en faveur de la croissance et qu'elle n'oublie pas la base de la société.

Ca bouillonne au SPD note pour sa part la Nordwest Zeitung. La gauche du parti se rebelle contre la droite, le deuxième rang contre le premier, les jeunes contre les vieux. C'est la fin du système Schröder, du nom du prédécesseur de la chancelière Angela Merkel. Depuis dimanche, le SPD est en danger de mort.

Guido Westerwelle, FDP, künftiger Vize-Kanzler und Außenminister Deutschlands
Guido Westerwelle sur un nuageImage : AP

Pendant ce temps là, de l'autre côté, la chancelière conservatrice et son nouvel allié libéral, Guido Westerwelle, font des risettes devant les caméras, écrit la Süddeutsche Zeitung. C'était lundi, lorsque encore submergé par le bonheur d'être enfin parvenu au centre du pouvoir, Guido Westerwelle s'est rendu à la chancellerie. Derrière les sourires, Angela Merkel a cependant déjà repris les rênes du pouvoir. Dès le lendemain, hier donc, elle a pris soin d'affirmer clairement que certaines décisions prises lors de sa première législature - sur les salaires minimums par exemple - n'étaient pas ou peu modifiables. Une manière de faire comprendre au FDP que la marche de manoeuvre dont le parti va disposer lors des négociations sur le futur gouvernement n'est pas si importante qu'il le croit. Une manière aussi de faire redescendre Guido Westerwelle de son petit nuage.