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Sur la piste de Laszlo Csatary

Konstanze von Kotze17 juillet 2012

À la Une : Laszlo Csatary, le criminel de guerre nazi le plus recherché au monde. Accusé de complicité dans la mort de 15.700 juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été localisé en Hongrie. Il a 97 ans.

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Image : www.thesun.co.uk

Y a-t-il un sens à traîner un vieillard devant la justice, 70 ans après les faits ? s'interroge die tageszeitung. À son âge, Laszlo Csatary, ancien chef de la police dans un ghetto situé dans l'actuelle Slovaquie, ne peut plus faire de mal à personne. Il faut bien reconnaître aussi que c'est injuste de s'en prendre à lui alors que, pendant des années, on a laissé filer les gros poissons. Pour le journal, c'est justement parce que la justice allemande a, par le passé, été particulièrement coulante avec les coupables nazis, qu'il ne faut pas traiter ceux qui vivent encore avec la même indulgence. C'est d'autant plus vrai que si les bourreaux de l'époque ne sont plus dangereux, la politique antisémite et raciste qui soutenait leurs actes est malheureusement toujours actuelle.

Les opposants syriens à la loupe

À la Une de die Welt, il est question de la bataille de Damas en Syrie. Il est encore impossible de prévoir le moment où la situation va se retourner en faveur des rebelles et le journal a beau souhaiter la chute la plus rapide possible du régime de Bachar al-Assad, il aspire également à un point de vue plus critique à l'égard de ses opposants. La Croix-Rouge parle désormais officiellement de guerre civile. Cela signifie donc que les rebelles ont le devoir de respecter le droit qui s'applique aux conflits armés. Il ne suffit pas d'être du bon côté d'un point de vue moral, conclut le quotidien, il faut aussi se distinguer des crimes du régime, dans ses paroles et dans ses actes.

Pas si simple

Umweltminister Peter Altmaier Berlin Bundespressekonferenz OVERLAY FÄHIG
Peter Altmaier rattrapé par la réalité du tournant énergétiqueImage : Reuters

Le ministre allemand de l'Environnement, Peter Altmaier, a émis des doutes concernant le tournant énergétique. Son objectif numéro un, a-t-il déclaré, est d'assurer que l'énergie reste abordable. Drôle de priorité, estime la Süddeutsche Zeitung, surtout pour un ministre de l'Environnement. Qu'il veuille amoindrir les conséquences économiques du tournant énergétique, c'est une chose. Mais qu'il le fasse alors en aidant les gens à consommer moins d'énergie. Peter Altmaier est en train de baisser les bras.

À moins, note la Frankfurter Allgemeine Zeitung, qu'il prenne conscience des implications réelles du tournant énergétique. Décider de fermer sa dernière centrale nucléaire en 2022, cela ne veut pas seulement dire s'adapter techniquement. Cela requiert une implication totale de toute la politique et de tous ses acteurs. Cela signifie un changement de l'administration et de la démocratie. Bref, c'est une tâche herculéenne.