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"Trump reste Trump"

18 mai 2017

Donald Trump est acculé par les affaires et le terme de "destitution" circule de plus en plus dans les couloirs de Washington.

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USA Donald Trump
Image : Getty Images/AFP/S. Loeb

En voilà un qui va être content de partir à Riyad pour entamer sa première tournée internationale en tant que président des Etats-Unis. Parce qu’à domicile, Donald Trump reste empêtré dans les affaires.

À l’image d’un éditorial du New York Times, qui titrait cette semaine "voilà ce qui arrive quand le monde est gouverné par un enfant", les journaux allemands ne manquent pas ce jeudi de dresser à leur tour le portrait de ce président pas comme les autres. Car les affaires, le FBI, la Russie, ou encore les révélations d’informations classées top secrètes, font grossir la boule de neige, alors que l’été n'a pas encore commencé et que Donald Trump n’est qu’à la Maison Blanche depuis quatre mois.

"Trump reste Trump", nous dit la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le bénéfice du doute n’a plus sa place. "Il a beau donner le ton dans la plus grande économie de marché et régner sur l’armée la plus puissante de l’histoire de l’Humanité. On ne peut pas le prendre au sérieux", conclut le journal, qui louait récemment encore son projet de réforme fiscale.

"Le président n’est pas capable, un brasseur de vent, un homme qui a l’esprit d’un enfant", et la liste de sympathies est encore longue dans la Frankfurter Rundschau. Le quotidien précise que seuls les Républicains, majoritaires au Congrès, peuvent lancer une procédure de destitution. "Mais pour cela, il faudrait qu’il avouent être les dévots d’un charlatan. Et cette grandeur, ils ne l’ont pas."

La Süddeutsche Zeitung ne manque pas non plus de mots doux à l’égard du patron de la Maison Blanche, lui qui représente "tout ce que les pères fondateurs de l’Amérique méprisent, craignent et voulaient éviter". La SZ rappelle qu’il reste, quoi qu’on en pense, "l’homme qui dirige la plus grande puissance financière et militaire du monde".

Le Handelsblatt se laisse néanmoins aller à une petite prédiction : "Trump va bientôt se retrouver très seul."

Deutschland Berlin City Hostel
En plein Berlin, la Corée du Nord loue ce bâtiment à un exploitant hôtelier. Image : picture-alliance/dpa/M. Kappeler

Pyongyang doit des millions à Berlin

Quand on parle de Donald Trump, la Corée du Nord n’est jamais très loin. Mais cette fois pour autre chose que son programme nucléaire controversé. Pyongyang doit des millions d’euros au Land de Berlin. La révélation vient de la Süddeutsche Zeitung et de deux chaines du service public allemand.

La Corée du Nord utiliserait son immense terrain, hérité des années RDA, pour y faire du business. Il y a là un hostel et un centre des congrès qui rapportent à la Corée du Nord sans qu’aucun impôt ne soit versé pour cette exploitation commerciale. Le journal évoque quelque 10 millions d’euros de dette. Et là, on retombe sur nos pattes : le journal nous explique que Pyongyang a besoin de cet argent - des euros - car il lui faut des devises étrangères pour financer... son programme nucléaire.

Symbolbild I Journalismus
Marco Wolter Journaliste au programme francophone de la Deutsche Welledw_francais