Un ancien SS condamné pour participation à l'Holocauste
29 novembre 2016
"Plus de sept décennies après les faits, souligne la Frankfurter Rundschau, la justice allemande reconnaît enfin que même les serviteurs subalternes du régime hitlérien, ces "petits rouages" avaient leur part de culpabilité dans l’appareil meurtrier national-socialiste et le génocide organisé dans les " camps de la mort " du IIIème Reich…"
"Ce verdict tourne enfin la page la plus scandaleuse de l’histoire de l’appareil judiciaire allemand après la Seconde Guerre mondiale, souligne le quotidien de Hesse, Niedersächsische Allgemeine. Ce n’est que maintenant que la Cour Fédérale reconnait en dernière instance qu’un individu ne pouvait pas collaborer au fonctionnement des camps d’extermination du régime nazi, sans être lui-même coupable ! "...
La taz, die tageszeitung : "Naturellement, tous ceux qui reprochent à la justice d’après-guerre d’avoir, des décennies durant, systématiquement omis de poursuivre tous les fonctionnaires, juges et procureurs qui ont servi avec zèle le régime nazi, tous ceux–là ont raison. Mais, si en 2016, une chose peut encore contribuer à ce que le droit et la justice soient enfin appliqués, c’est ce verdict. Il faut remercier la Cour Fédérale de Justice, conclut le quotidien berlinois."
"Il n’est jamais trop tard pour la justice", écrit le quotidien régional de Brême Weser-Kurier: "En fait cette décision est un jalon juridique important, même si ce verdict est tombé tard. Condamnés sur le plan éthique et moral, la plupart des criminels nazis ont cependant échappé à leur condamnation sur le plan juridique. Maintenant les victimes qui ont survécu et leurs descendants peuvent retrouver confiance en la justice allemande. Par ailleurs, il s’agit là d’un signal important pour de futurs procès contre des génocidaires."
Autre thème :François Fillon candidat conservateur à la présidence en 2017
La primaire dans le camp des républicains a été largement remportée par François Fillon qui est donc le candidat conservateur à la présidentielle de 2017 en France.
"Est-il l’homme qu’il faut pour empêcher Marine Le Pen présidente? ,s’interroge le quotidien Die Welt. Car rien de moins que l’avenir de l’Europe dépend de ce vaillant candidat. Sur les questions socio-politiques, Francois Fillon défend un ensemble de valeurs, encore respectées dans la France rurale et provinciale. Il a ainsi redonné l’espoir à de nombreux conservateurs qu’il existe encore pour eux une patrie politique. Une patrie qui n’est située ni dans les bourbiers populistes, ni dans les discours relativistes d’un libéralisme multiculturel. Un modèle qui pourrait faire école, peut-être même en Allemagne", conclut le journal...