Un système de santé à deux vitesses

Alors que la réforme du système de santé doit intervenir en 2009, une étude allemande dénonce les disparités du système de santé qui conduit à une médecine à deux vitesses. Soixante-dix millions d’Allemands sont affiliés aux caisses publiques : l’assurance est obligatoire en dessous d’un plafond de revenus fixé à 47 000 Euros par an. Les assurés privés, eux, sont un peu plus de 8 millions. Ils paient leurs primes et règlent directement les factures de médecins et de pharmaciens qu'ils se font rembourser ensuite par leurs compagnies d’assurances. Ce système cohabite depuis l'époque de Bismarck qui avait créé l'assurance sociale en Allemagne. Mais il conduit aujourd'hui à des dérives. Car le budget trimestriel alloué à un médecin conventionné est souvent épuisé en trois ou quatre semaines. Ce médecin a donc intérêt, pour survivre, à traiter davantage de patients assurés privés. Un reportage de Patrice Cuvier.

En République Tchèque, la nouvelle réforme du système de santé provoque une levée de boucliers. L’opposition sociale-démocrate en réclame le retrait devant la plus haute juridiction du pays. Au centre des contestations, la franchise médicale, d’un montant de 3,50 euros, symbole de ce système de santé néo-libéral.

Le Mémorial de Lidice

À une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Prague, se trouve le petit village de Lidice, ou plutôt le Mémorial qui rappelle son existence : en 1942 le village a été entièrement rasé, faisant 340 victimes de la fureur nazie. Depuis un mois un centre éducatif a ouvert ses portes... Un reportage de Radio Prague internationale.

Dans cette émission également, une chronique sur un Guide des bonnes manières à destination des voyageurs en Europe.

Sortir en Europe : à Bucarest

Le pari était risqué, ouvrir une galerie d’art virtuelle en plein cœur de la capitale roumaine. Une première en Europe de l’est.