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Une nouvelle mission spatiale pour collecter des données

Noémie Mirault
30 mai 2017

Une nouvelle expédition spatiale est prévue en août 2018, afin d'obtenir des renseignements satellitaires, notamment sur le plan environnemental. L'opération sera dirigée par l'Allemand Alexander Gerst.

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Bonn - Bianca Hoersch, Managerin des ESA Sentinel Copernicus Programms und ESA Pressesprechering Jocelyne Landeau bei der Deutschen Welle
Image : DW/F. Schmidt

Alexander Gerst est membre de l’ESA, l’Agence spatiale européenne. A bord de la Station spatiale internationale, il va superviser une équipe composée de trois Russes et de deux Américains. Les moyens techniques seront mis en commun, les données et les compétences échangées. Une coopération qui peut paraître surprenante. Mais parfaitement possible, selon Jocelyne Landeau-Constantin, cheffe de bureau de la communication du Centre européen d'opérations spatiales. 

"Plusieurs nations, que ce soit la Russie, que soit les Etats-Unis ou le Japon, ont très bien compris que pour arriver à faire des très grands projets -l'ISS, on parle de projets de l'ordre de 100 Milliards d'euros- il allait falloir se mettre ensemble. C'était préférable. Je pense aussi que ça reste un des plus beaux exemples de coopération dans le monde, non seulement de coopération technologique, car il a fallu se mettre d'accord sur des standards, sur des normes, mais de collaboration de société."

 

Prévenir grâce aux donnée satellitaires

 

Le but poursuivi par l’Agence spatiale européenne, au sein de l’ISS, est de récolter des données via des satellites. Cela fait partie du programme Copernicus. Des données géographiques qui, une fois traitées, peuvent servir dans différents domaines : la protection de l’environnement, les transports ou l’économie par exemple. Bianca Hörsch est directrice de la mission sentinelle de l’ESA. Récemment, ces données ont été utilisées en Afrique.

ESA Sentinel-2B Satellit
Le programme Copernicus est coordonné et géré par la Commission européenne Image : picture alliance / dpa

"Un exemple qui date de la semaine dernière : au niveau du littoral de l’Afrique du Sud, on a vu qu’il y avait une augmentation importante de la température de l’eau. Ensuite, on a pu observer une prolifération des algues. Cela menaçait l’économie basée sur la pêche. Avec les données que nous avons récoltées, nous étions en situation d’alerter  et de voir comment cela se développait. Par exemple, une barrière a été placée pour préserver l’aquaculture dans cette baie."

En tout l’ESA réunit 22 pays européens, mais tous ne s’investissent pas de la même manière. L’Allemagne et la France, par exemple, sont les pays qui participent  au plus de missions. Les deux pays financent près de la moitié du budget de l’Agence, qui s’élève à 5 750 millions d’euros.