Visite de George Bush en Allemagne

Après s’être officiellement assurés ce matin de leur respect mutuel, George Bush et Angela Merkel se sont retirés pour un entretien d’environ une heure et demi lors duquel des dossiers de politique internationale ont été abordés comme la nouvelle crise opposant Israël au Liban, le prochain sommet du G8 et la situation au Soudan, au Congo et en Corée du Nord. Toutefois la priorité était au conflit sur le nucléaire iranien. La chancelière n’a pas caché ses regrets de voir Téhéran ignorer la récente offre de négociation de l’UE et des cinq membres du Conseil de sécurité de l’ONU. Selon Angela Merkel si l’Iran ne renonce pas à l’enrichissement d’uranium, il faut alors chercher d’autres solutions :

"La porte d’accès à des négociations n’est pas fermée. Mais l’Iran doit aussi savoir que ceux qui ont fait cette offre ont également la volonté d’agir en bloc et de la concrétiser aussi par le biais de la résolution du conseil de sécurité."

Une approche tout à fait cautionnée par George Bush, lequel, en accord avec son hôte, est revenu sur la crise au Proche Orient, reconnaissant à Israël le droit de défendre son territoire. Pour le président américain, il s’agit de ne pas intervertir la cause et les effets :

"Il existe des groupes de terroristes qui veulent freiner le processus de paix. Le Hezbollah radical-islamiste ne veut pas de la paix, pas plus que l’aile militante du Hamas. Mais ceux d’entre nous qui la veulent, doivent travailler pour aider Israel, le président palestinien Abbas et tous les autres à établir la paix."

En marge de la visite de George Bush, des militant des Droits de l’Homme et des pacifistes ont protesté contre la politique du président américain. Ce dernier n’en cependant rien perçu car un large secteur autour de Stralsund a été hermétiquement bouclé. Les magasins du centre étant fermés, 12 500 policiers se chargent de la sécurité notamment en contrôlant les riverains.