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À Alger, la stratégie du blocage

Ramata Soré18 juillet 2014

Les négociateurs tentent de trouver un consensus entre, d'un côté, les mouvements qui veulent l'autonomie du nord du Mali et de l'autre, le gouvernement malien qui se dit ouvert à toute idée en dehors de l'indépendance.

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Image : Farouk Batiche/AFP/Getty Images

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Les négociations d'Alger sont les premières à rassembler toutes les parties prenantes dans la crise politico-sécuritaire qui a secoué depuis deux ans le nord du Mali. Les discussions ouvertes mercredi enregistrent quelques petites avancées.

Les groupes armés rebelles prévoient un mois pour l'élaboration de leur feuille de route et neuf mois pour boucler un accord définitif avec Bamako. Par contre, le gouvernement malien dit tenir fermement à l'intégrité territoriale du pays. Outre cela, les deux parties se querellent sur le lieu des prochaines rencontres et de la signature de l'accord de paix.

Au Mali, dit le gouvernement, mais pas à Bamako répondent les groupes armés. Et selon le politologue malien Moumouni Soumano (interview), il va de soi que chaque partie joue la surenchère afin d'obtenir une réponse plus ou moins favorable à son exigence.

Avant les négociations, un échange de prisonniers a eu lieu entre les deux parties
Avant les négociations, un échange de prisonniers a eu lieu entre les deux partiesImage : Reuters

Les prochains jours vont certainement permettre de faire tomber les réticences des uns et des autres. Cela est d'autant plus importante que cela permettrait aux parties d'aborder le plus vite possible le vif du sujet. Il est prévu que les pourparlers se déroulent en trois phases : après la validation de la feuille de route consensuelle, les parties aborderont les négociations proprement dites, avec l'objectif final obtenir un accord.

(Photo: Intervention du vice-président du MNLA, Mahamadou Djeri Maiga, aux pourparlers d'Alger)