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À Bamako, le gouvernement d'union incessamment attendu

Ramata Soré1 août 2012

Dioncounda Traoré mène lui-même les négociations avec les quatre principaux regroupements politiques maliens. Mais ces partis politiques appréhendent différemment le déroulement des négociations.

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Dioncounda Traoré
Dioncounda TraoréImage : Reuters

Au Mali, les concertations pour la formation du gouvernement d'union nationale ont commencé. La Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest, la Cédéao, a accordé dix jours supplémentaires au président par intérim, Dioncounda Traoré, pour former ce gouvernement.

L'annonce de la composition de l'équipe gouvernementale était initialement prévue pour le 31 juillet. Mais c'est seulement depuis mardi que le président a commencé les négociations avec les responsables des principaux regroupements politiques maliens : les pro-putschistes, les anti-putschistes, les indépendants et les centristes.

Le Sadi appelle à une vaste consultation nationale

Selon la Cédéao, la mise en place de ce gouvernement de consensus doit permettre au Mali de sortir de la crise politique qu'il vit depuis l'occupation du nord du pays par des groupes armés et le pustch mené par un groupe de militaires le 22 mars 2012. Ce gouvernement doit également permettre au pays d'élaborer des stratégies pour la reconquête du Nord.

Ibrahima N'Diaye, du Front uni pour la démocratie et la république (FDR, un front anti-putsch), à sa sortie de l'audience avec le président Dioncounda Traoré, s'est dit ravi de participer aux consultations. Toutefois, cette satisfaction est loin d’être partagée par Nouhoum Keita, secrétaire administratif du parti Sadi (Solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance). Un parti membre de la Coordination des organisations patriotiques du Mali (Copam), le front des pro-putschistes.

Écoutez ci-dessous les propos d'Ibrahima N'Diaye et de Nouhoum Keita.

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