Angleterre (Groupe D)

Le sacre mondial sur son sol cette année-là reste le seul titre majeur d'une équipe d'Angleterre qui n'a, depuis, jamais pu convaincre. Et pourtant le pays qui a inventé le football a connu des stars tels que Geoffrey Hurst, Kevin Keegan ou David Beckham.

Sa 14ème participation à la phase finale, l'Angleterre l'a obtenue de belle manière : première de son groupe et meilleure défense de la zone Europe. Un bon début pour le capitaine Steven Gerrard et ses coéquipiers Frank Lampard et Wayne Rooney. Ces trois routiniers constituent l'ossature autour de laquelle le sélectionneur, Roy Hodgson, a construit un effectif rajeuni.

Les Anglais peu optimistes

Mais l'optimisme n'est pas de mise dans le pays comme l'indique cette note dans un rapport du gouvernement sur les horaires d'ouverture des pubs durant la compétition : « Alors que l'Angleterre est assurée de jouer les premiers matches, la probabilité est grande qu'elle ne jouera pas les derniers ».

Si les pubs - qui pourront fermer à 1 heure du matin, risquent de ne pas faire recette, en revanche l'économie de l'Etat insulaire, elle, va bien puisqu'elle génère le 24ème meilleur PIB de la planète et fait de Londres la plus grande place financière au monde. Férus de leur monarchie, les Anglais le sont aussi de leur football surtout concernant les clubs.

Mais cette passion a aussi son revers ; car on s'accorde à dire que le championnat d'Angleterre, en recrutant de nombreuses stars étrangères pour devenir le plus riche et le plus suivi du monde, empêche les jeunes talents du pays de s'épanouir et évidemment, l'équipe nationale s'en ressent.