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Appels à la désescalade et la médiation en Ethiopie

La rédaction francophone | Maria Gerth-Niculescu | Avec agences
16 novembre 2020

Plusieurs chefs d'Etat appellent à la médiation alors que les combats continuent. Le comité Nobel se dit à son tour "très préoccupé".

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Près de 25.000 Ethiopiens ont déjà fui les combats et sont réfugiés au Soudan
Près de 25.000 Ethiopiens ont déjà fui les combats et sont réfugiés au SoudanImage : Million Hailessilasie/DW

Aucun signe d'appaisement n'est en vue dans le conflit au Tigré en ce début de semaine. Mais diverses médiations tentent de se mettre en place, pour faire cesser ce conflit entre le pouvoir central et le Front de libération des Peuples du Tigré (TPLF). Ce week-end encore, ce dernier a tiré plusieurs roquettes sur Asmara, la capitale de l'Erythrée. Le TPLF l'accuse de soutenir l'armée fédérale éthiopienne.

"Que le conflit s'arrête" 

"Le gouvernement ethiopien refuse toujours de négocier" - Maria Gerth-Niculescu

En ce début de semaine, les appels au calme se multiplient. Ce lundi le président ougandais Yoweri Museveni a appelé à des négociations et à la fin du conflit, dans un tweet supprimé ensuite, après avoir reçu le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères éthiopien Demeke Mekonnen Hassen.

L'ex-président nigérian Olusegun Obasanjo était lui ce lundi, selon son porte-parole cité par l'Agence France Presse, "en route", vers Addis Abeba pour "des pourparlers". "Nous n'avons pas besoin de médiation jusqu'à ce que nous amenions les meneurs devant la justice", répond le gouvernement éthiopien. 

Vague de migration et de déplacements internes

Coté civil, la vague de panique se poursuit. Le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) a dit s'attendre à une vague massive de réfugiés au Soudan voisin, où près de 25.000 Ethiopiens ont déjà fui les combats. Beaucoup craignent de nombreux dégâts dans la population et plus généralement pour la stabilité de toute la région.

Le Comité Nobel "préoccupé"

Le comité Nobel norvégien, qui avait attribué le prestigieux prix Nobel de la paix au Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed en 2019, s'est dit ce lundi de son coté "profondément préoccupé" par la situation dans le payset a de nouveau appelé les deux parties à la désescalade.