1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Bras de fer pour le contrôle du pouvoir au Soudan

26 juillet 2019

Cette semaine, les éditorialistes allemands reviennent entre autres sur l'actualité socio-politique au Soudan. Le bras de fer pour le contrôle du pouvoir crée une situation favorable aux tentatives de coup d'Etat.

https://p.dw.com/p/3MnLO
Sudan, Khartoum: Situation nach dem Putsch im Sudan
Image : picture-alliance/dpa

Selon le journal Tageszeitung, plus d'une dizaine de militaires de haut rang et d'anciens hommes politiques ont été arrêtés au Soudan pour tentative de coup d'État.

Parmi les personnes arrêtées figure le chef d'état-major de l'armée, le général Hashem Abdel Muttalib Ahmed. Celui-ci semblait pourtant loyal au président du Conseil militaire, le général Abdel Fattah al-Burhan. En revanche, on ne sait pas la relation entre le chef d'état-major et le vice-président du Conseil militaire, Mohamed Hamdan Dagalo qui tient le pouvoir entre ses mains. 

Sudan Khartoum | Friedensgespräche
La junte au pouvoir au SoudanImage : picture-alliance/AA/M. Hjaj

Plus connu sous le surnom de Hametti, il est le chef de la milice Rapid Support Forces (RSF), qui contrôle Khartoum avec des milliers de combattants lourdement armés sur des centaines de véhicules militaires, souligne la TAZ, qui ajoute qu'il y a actuellement un vide de pouvoir au Soudan.

C'est donc une période fructueuse pour les tentatives de coup d'Etat. Bien que el-Béchir ait été destitué, ses anciens supporters continuent de tirer les ficelles pour garder leur pouvoir et asseoir leur influence. 

Genève, deuxième capitale du Cameroun

Un hôtel de luxe est devenu le foyer adoptif du vieux président camerounais Paul Biya et de son entourage, écrit la Neue Zürcher Zeitung.

Kamerun Wahl l Präsident Paul Biya
Le président camerounais Paul BiyaImage : picture alliance/AP Photo/S. Alamba

Le journal rappelle que dans le quartier international de Genève, à deux pas du siège européen de l'ONU, près de 300 manifestants ont livré des combats de rue avec la police, pour exprimer leur rage. La cible de cette rage, le président Paul Biya, était peut-être derrière les fenêtres sombres de l'hôtel de luxe genevois. 

Si le viel homme de 86 ans avait ouvert sa fenêtre, il aurait entendu les chants de ses compatriotes. Mais, critique la Neue Züricher Zeitung, Paul Biya a préfèré envoyer ses "voyous de militaires aguerris" qui ne reculent devant rien.

Biya n'est naturellement jamais seul à Genève. Sa femme Chantal, connue pour ses vêtements de luxe et sa coiffure extravagante, l'accompagne dans presque tous ses voyages. Selon d'anciens proches de Paul Biya, près de cinquante personnes accompagnent le président camerounais. 

Une tentative de meurtre raciste visant un Erythréen en Hesse

Rätselhafte Schüsse in Wächtersbach
Des policiers sur le lieu du crime en HesseImage : picture-alliance/dpa/M. Pappert

De nombreuses questions restent sans réponse, souligne Neues Deutschland. La justice enquête actuellement pour savoir si c'est un assassinat planifié par l'extrême droite dans la petite ville de Hesse où le 22 juillet, Roland K., 55 ans, a tiré sur un érythréen le blessant grièvement. 
Quelques heures plus tard, la police a retrouvé l'agresseur sans vie dans sa voiture. Il s'était suicidé.

L'affaire a maintenant été classée comme raciste par les autorités chargées de l'enquête conclut Neues Deutschland. 

Johnny Clegg, un homme merveilleux

Johnny Clegg und Nelson Mandela
Johnny Clegg et Nelson Mandela en AllemagneImage : picture-alliance/dpa

Enfin, Frankfurter Allgemeine Zeitung revient sur la mort de Johnny Clegg. Le "Zoulou blanc" a probablement fait plus que n'importe quel autre homme blanc pour la fin de l'apartheid en Afrique du Sud, qui divisait le peuple en "races". 
Clegg n'est pas né en Afrique du Sud, il est né en Grande-Bretagne en 1953.

Sa mère, chanteuse de jazz juive, l'emmène rapidement en Rhodésie, en Israël et enfin à Johannesburg, où elle épouse un journaliste. 

Johnny est devenu un garçon qui a dû chercher ses propres racines. Dans les misérables dortoirs des travailleurs migrants noirs, où ne sont entrés volontairement que quelques blancs, il s'est fait des amis avec des Zoulous du même âge, écrit la FAZ.