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Brazza: l’opposition se consulte pour la présidentielle

Eric Topona12 janvier 2016

Les conclaves ont duré un peu plus de trois jours ont permis aux deux principaux regroupements de l’opposition, le FROCAD et l’IDC d’aplanir leur divergence dans la perspective de la présidentielle avancée du 20 mars.

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Kongo Brazzaville
Image : Getty Images/AFP

Le doute planait toujours sur la participation ou non des leaders de l’opposition congolaises à cette présidentielle. Après des débats houleux, le Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad) et l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC) ont décidé de ne pas boycotter le scrutin du 20 mars. Ils acceptent d’y participer, mais sous certaines conditions. Guy-Romain Kinfoussia, le porte-parole de la coalition Frocad-IDC. Les conditions posées par l’opposition sont dépassées répond Pierre Ngolo, secrétaire général du PCT, le parti congolais du travail. Initialement prévu en juillet, le 1er tour de l’élection présidentielle au Congo Brazzaville a été ramené au 20 mars pour dit-on consacrer l’entrée effective dans la nouvelle République, après l'adoption controversée en octobre 2015 d’une nouvelle Constitution. Tout comme en 2002, les congolais sont donc appelés aux urnes le 20 mars pour choisir le président de la République. S’il n’a pas officiellement dévoilé ses intentions, bon nombre d’observateurs ne se font pas d’illusion sur la candidature du président sortant Denis Sassou Nguesso à ce scrutin.

Denis Sassou Nguesso, 72 ans, a dirigé le Congo de 1979 à 1992. Il est ensuite revenu au pouvoir en 1997 par les armes après avoir renversé le président élu de l’époque Pascal Lissouba.