1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Brexit, l'histoire ne fait que commencer

16 décembre 2019

La victoire des conservateurs aux législatives anticipées en Grande Bretagne est loin d'être la fin de l'histoire. Au contraire, elle ne fait que commencer affirment les éditorialistes allemands.

https://p.dw.com/p/3Uvm0
Großbritannien Boris Johnson nach der Wahl 2019
Image : Reuters/D. Martinez

 

"On ne devrait pas envier les Britanniques", écrit la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Lorsque les résultats des législatives ont été publiés, la question était de savoir si le Royaume-Uni pouvait encore rester uni.

La Faz estime que "la sortie du Royaume-uni de l'UE demeure une entreprise qui comporte des risques. Contrairement à ce que le Premier ministre Boris Johnson voudrait faire croire, après sa victoire ce n'est pas la fin du problème."

Les négociations sur les relations futures entre l'UE et le Royaume-Uni sont les véritables sujets qui pourront avoir un impact sur l'unité du Royaume - en Ecosse et en Irlande du Nord en particulier.

Le journal Tageszeitung revient quant à lui sur la rhétorique employée par Boris Johnson qui reprend exactement les mêmes phrases de son prédécesseur travailliste Tony Blair, après le succès électoral des Travaillistes en 1997.

Mais lorsque les Travaillistes avaient mis fin au règne des conservateurs, rapelle le journal, les mérites de Blair étaient incontestables - avant qu'il ne s'égare avec la guerre en Irak. 

Quand Boris Johnson s'approprie l'héritage verbal de Tony Blair, il veut montrer tout simplement que c'est la norme selon laquelle il sera un jour jugé. Boris Johnson a gagné mais le Royaume -Uni a perdu, conclut le quotidien.

Mesut Özil s'invite dans le débat des Ouïghours

Türkei Ankara - Recep Tayyip Erdogan, Amine Gülse und Recep Tayyip Erdogan
Image : picture-alliance/dpa/Pool Presidential Press Service

Le journal Süddeutsche Zeitung  commente pour sa part un tweet de l'ancien international allemand Mesut Özil.

Un message écrit comme une prière avec un croissant de lune et une étoile, en bleu et blanc, l'insigne du mouvement indépendantiste ouïghour dans la région autonome du Xinjiang en Chine. 

Le club anglais a pris ses distances avec les propos de son milieu offensif. Mais la précaution n'a pas permis à Arsenal d'éviter les foudres de Pékin. La chaîne publique chinoise CCTV a retiré dimanche, le match d'Arsenal et Manchester City de sa programmation.

L'ancien joueur de la Mannschaft d'origine turque a mis aussi en colère nombre de ses fans chinois - et peut-être aussi son grand admirateur Recep Tayyip Erdoğan, estime le journal.

Ankara est maintenant plus intéressé par des relations étroites avec Pékin que par la solidarité publique avec les musulmans du Xinjiang. 

Selon la Süddeutsche Zeitung, les Ouïghours, qui se sentaient en sécurité depuis longtemps à Istanbul, craignent maintenant d'être expulsés.

Özil a raison, il n'y a pas de solidarité musulmane avec les Ouïghours, fait remarquer le journal.