1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Bruxelles maintient la pression sur Moscou

18 juillet 2022

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont convenu d'imposer de nouvelles sanctions à Moscou malgré la menace d'une rupture des livraisons de gaz.

https://p.dw.com/p/4EJVY
Josep Borrell à Bruxelles en Belgique
Le chef de la diplomatie européenne Josep BorrellImage : Alexandros Michailidis/EU

Malgré la réticence de certains dirigeants européens comme le Premier ministre hongrois Victor Orban, les ministres des Affaires étrangères de l’UE sont parvenus à maintenir la pression sur Moscou.

Bruxelles travaille aussi à soutenir la livraison de céréales boquées en Ukraine en organisant leur exportation vers la Roumanie et la Bulgarie notamment.

Eviter la grogne sociale  

Cette politique a pour but d’éviter de voir l'hostilité aux sanctions progresser dans l'opinion publique européenne alors que les prix des carburants, du gaz et de l'électricité flambent sur le continent, a déclaré Josep Borell, chef de la diplomatie européenne.  

 Ursula von der Leyen et Ilham Aliyev à Baku
Ursula von der Leyen et Ilham Aliyev signent un accord gazier à BakuImage : Presidency of Azerbaijan/AA/picture alliance

"Le plus inquiétant, c'est le manque de nourriture dans de nombreux pays du monde. Et il n'y a pas de nourriture parce que la Russie bloque l'exportation des céréales ukrainiennes.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour soutenir la livraison des céréales par d'autres moyens, par la mer Noire vers la Roumanie, la Bulgarie. Mais ce n'est pas suffisant. J'espère donc que cette semaine, il sera possible de parvenir à un accord pour débloquer Odessa et d'autres ports ukrainiens." 

Livraison d'armes à Kiev

L'Union européenne a également annoncé un nouveau budget de 500 millions d’euros pour la livraison d’armes à l’Ukraine.

Pendant ce temps, le président ukrainien Volodymyr Zelensky fait le ménage au sein des forces de sécurité du pays. Il a limogé le chef des services de sécurité et la procureure générale pour des soupçons de trahison de certains de leurs subordonnés au profit de Moscou.

Plus de 650 enquêtes impliquant des responsables locaux, dont 60 dans les zones occupées par les forces russes et pro russes, ont été ouvertes par Kiev.