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Ces villes rattrapées par la crise financière

13 novembre 2008

Pour des centaines de villes européennes, la facture de la crise financière risque d’être lourde.

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In den unterirdischen Gewölben eines der ersten Frankfurter Abwasserkanäle steht ein Mitarbeiter der Stadtentwässerung Frankfurt am Montag (16.07.2007) in Frankfurt am Main. Während dort zu Beginn des vorigen Jahrhunderts grober Unrat noch per Hand aus der Kanalisation entfernt werden musste, laufen die heute eingesetzten Anlagen weitgehend vollautomatisch. Foto: Boris Roessler dpa/lhe +++(c) dpa - Report+++
Rien n'a été à l'abri de la spéculation : à Recklinghausen, ce sont les canalisations qui ont été venduesImage : picture-alliance / dpa

Comment les villes ont pu prendre le risque de spéculer sur leurs propres infrastructures ?

De l’assainissement au réseau ferrés, en passant par des écoles ou des stations d’épuration : Entre 1995 et 2004, plus de 150 villes en Allemagne ont décidé, pour renflouer leurs caisses, de vendre leurs infrastructures à des fonds d’investissement américains. Des contrats passés sous la forme d’un crédit-bail, plus connu sous le nom de leasing, et qui ont fait des villes les locataires de leurs propres infrastructures.

Dans la petite ville de Recklinhausen dans la Rhur, c’est le réseau de canalisations qui a ainsi été vendu. Aujourd’hui on constate les dégâts.

Reportage de Marco Wolter

En France, les finances des collectivités locales vont mal. La dotation de l’Etat devrait être plus faible l’année prochaine et les frais de mutation, qu’elles touchent sur les transactions immobilières, sont aussi en chute libre. C’est dans ce contexte de « disette » que quelques unes d’entre elles découvrent aujourd’hui que les prêts souscrits auprès des banques sont de véritables bombes à retardement, qui pourraient leur coûter plusieurs dizaines de millions d’euros . Le département de Seine Saint Denis, un des plus pauvres de France, a ainsi révélé que plus de 96 % de sa dette bancaire était composé d’emprunts « structurés » que le Président du Conseil Général a aussitôt rebaptisé « prêts toxiques », des prêts à très haut risque .

Reportage de Frédérique Lebel avec l’aide de Veronique Rigolet