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Champ de bataille à Abidjan

1 avril 2011

La bataille d'Abidjan fait rage. Les Forces républicaines d'Alassane Ouattara attaquent la résidence de Laurent Gbagbo et le palais présidentiel. Elles ont pris dans la nuit le siège de la radio-télévision ivoirienne.

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Nombre d'Ivoiriens ont fui les violencesImage : picture-alliance/dpa

Après quatre jours d’une offensive-éclair, Alassane Ouattara semble donc remporter la victoire que Laurent Gbagbo n’a pas voulu lui accorder, après le second tour de l'élection présidentielle, le 28 novembre dernier. Les combats sont intenses à Abidjan, la capitale économique. Le point avec notre correspondant sur place Julien Adayé à 12h TU. Il est au micro de Marie-Ange Pioerron.


Elfenbeinküste Laurent Gbagbo
Le président sortant Laurent Gbagbo : partira, partira pas?Image : picture alliance/landov

Gbagbo va-t-il partir?

Comment l’évolution de la crise post-électorale, ces 24 heures, est-elle perçue par les deux camps ? Ecoutez les réactions des deux côtés recueillies par Kossivi Tiassou.

Autre réaction : celle de Walter Lindner, le Directeur Afrique au ministère allemand des Affaires étrangères. Pour lui, Laurent Gbagbo ne se résignera pas. Il a été joint par Dirke Köpp.

Walter Lindner affirme également qu'il est important d'encourager dès maintenant la réconciliation et rappelle que 46% de la population ivoirienne a voté en faveur de Laurent Gbagbo, et qu'il ne faut pas l'oublier dans le processus, afin d'éviter une partition du pays.


Elfenbeinküste März 2011 Abidjan
Au coeur des violences : les civilsImage : picture-alliance/landov

Civils en danger

Organisations de défense des droits de l'homme et ONG humanitaires mettent en garde de leur côté contre des violations massives des droits de l'homme. Pour Amnesty International, la ville est "au bord d'un chaos total". Salvator Saguès, spécialiste de la Côte d’Ivoire à Amnesty, dénonce des violences dans les deux camps. Il s'explique au micro de Carine Debrabandère.

Le Haut Commissariat aux droits de l'homme des Nations Unies somme Alassane Ouattara de contrôler ses troupes en Côte d'Ivoire. L'ONU parle d'informations non confirmées au sujet d'enlèvements et de civils maltraités. Faisant état d'informations selon lesquelles les forces de Laurent Gbagbo auraient tué des civils, l'ONU rappelle également aux belligérants qu'ils risquent des poursuites devant la CPI, la Cour pénale internationale.

Edition : Sandrine Blanchard, Cécile Leclerc

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