Le Portugal qui est sous perfusion de l'UE et du FMI a appliqué avec trop de rigueur, estime l'eurodéputée socialiste Ana-Maria Gomes, les plans d'austérité réclamés. Le résultat: croissance cassée et chômage aggravé.
L'eurodéputée portugaise socialiste Ana Maria Gomes réclame une politique de croissance et d'emploi pour son pays.
Le gouvernement du Portugal a bouclé son projet de budget pour 2013. Il doit être voté d'ici le 31 octobre. Il prévoit de nouvelles hausses d'impôts, même si le gouvernement a dû reculer sur un premier paquet d'austérité. Le pays qui bénéficie d'un plan de sauvetage de 78 milliards d'euro accordé par le FMI et l'UE en mai 2011, s' est appliqué à mettre en oeuvre les plans de rigueur réclamés. Mais la récession économique et le chômage qui touche 15% de la population se sont aggravés. Manifestations et grèves se succèdent. Longtemps considéré comme un "élève exemplaire" par les bailleurs de fonds, le gouvernement doit faire face à une grogne montante contre la politique d'austérité. L'eurodéputée Ana-Maria Gomes que nous avons joint à Bruxelles explique pourquoi ces recettes sont nuisibles à la bonne santé économique de son pays