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Crimes contre les civils dans l'Est du Congo

Aline Ranaivoson/Elisabeth Cadot14 décembre 2009

Les atrocités contre les populations de l'est du Congo se multiplient. L'organisation Human Rights Watch appelle l'ONU à agir de toute urgence pour protéger les civils.

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Blick auf das Flüchtlingslager Kichanga bei Goma im Ostkongo (Aufnahme von Anfang Juni). Für viele Menschen im Osten der Demokratischen Republik Kongo ist Flucht schon seit 15 Jahren ständiger Bestandteil ihres Lebens. Allein in Goma leben in den fünf «offiziellen» Flüchtlingslagern rund 120 000 Flüchtlinge. Die FDLR ist eine Miliz von Hutus, die 1994 nach dem Völkermord im benachbarten Ruanda in das damalige Zaire flohen. Viele von ihnen waren selbst in den Massenmord an 800 000 Tutsi und gemäßigten Hutu verstrickt. Im Kongo gehören die Miliz zu den berüchtigtsten der verschiedenen Rebellengruppen, die mordend und vergewaltigend Terror unter der Bevölkerung verbreiten. Foto: Eva Krafczyk (zu dpa-Korr.-Bericht: "Für viele Menschen im Kongo ist Flucht Alltag" am 19.06.2009) +++(c) dpa - Report+++
Le camp de réfugiés de Kichanga près de Goma dans l'est du Congo. La situation ne s'apaise pas.Image : picture-alliance / dpa

Dans un rapport publié aujourd'hui, l'organisation recense plus de 1 400 tués en neuf mois.Les victimes sont surtout des femmes, des enfants et des personnes âgées. Ces crimes sont commis par les soldats de l'armée gouvernementale comme par des combattants des FDLR, la milice hutue rwandaise.

Les explications de Juliane Kippenberg, chercheuse à Human Rights Watch au micro de Aline Ranaivoson.