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Interview Claire Demesmay

1 avril 2011

Angela Merkel a qualifié de "très douloureuse" la perte de l'Etat du Bade-Wurtemberg que son parti, la CDU, contrôlait depuis 58 ans. Les écologistes surfent sur une vague antinucléaire depuis l'accident de Fukushima.

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Image : dapd

"Je vous le dis clairement : en tant que partisane de l'usage pacifique du nucléaire, ma vision de l'énergie atomique a changé après les événements au Japon" : une déclaration de la chancelière Angela Merkel, qui avait décidé quelques mois plus tôt de repousser de 8 à 14 ans, selon les cas, la fermeture des centrales nucléaires – fermeture décidée pourtant par son prédécesseur Gerhard Schröder, en 2002 déjà. Après la catastrophe de la centrale japonaise de Fukushima, retournement de situation : Berlin annonçait l'arrêt immédiat, pour trois mois, le temps d'examiner leur sécurité, des sept réacteurs nucléaires les plus anciens du pays. On assistait donc à une volte-face du gouvernement d'Angela Merkel, volte-face qui n'a manifestement pas été appréciée par les électeurs lors des deux élections régionales de dimanche dernier dans le sud de l'Allemagne, en Rhénanie-Palatinat, et surtout au Bade-Wurtemberg. .

Question posée à Claire Demesmay, de l'Institut allemand de politique étrangère : est-ce que la décision du gouvernement de renoncer à la sortie du nucléaire civil n'a pas été fatale à la chancelière ?

Ecoutez ci-dessous l'interview avec Claire Demesmay

Edition : Carine Debrabandère