Détecter à temps la dépression | PROGRAMME | DW | 04.04.2012
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PROGRAMME

Détecter à temps la dépression

La dépression est une maladie. Elle affecte plus de 120 millions de personnes dans le monde. Elle est une des causes principales d'absence au travail. Mais moins du quart des malades ont accès aux soins.

La dépression, une maladie peu connue au Burkina Faso où de nombreuses personnes l'assimilent souvent à la folie. Elle est liée à trois facteurs selon les professionnels de la santé : facteurs sociaux, biologiques et psychologiques individuels. Une dépression non traitée peut conduire parfois au suicide. Un changement dans le caractère, l'état d'humeur, dans les habitudes d'une personne, peuvent être des symptomes d'une dépression, et doivent mettre en alerte. C'est le conseil du professeur Arouna Ouedraogo, chef du service « psychiatrie » du centre hospitalier universitaire de Ouagadougou. Ces changements peuvent être dus à un événement : l'échec, le deuil, la déception, etc. La durée de la dépression varie en fonction de chaque individu et du type de problèmes rencontrés. La durée du traitement dépend de chaque cas, mais une prise en charge rapide du patient peut éviter des complications. Yaya Boudani, notre correspondant au Burkina Faso, a suivi le cas d'une patiente.

Qualité de vie et âge

Notre espérance de vie s'allonge : si l'on en croit les statistiques de l'OMS, l'organisation mondiale de la Santé, en 1910 une Chilienne avait une espérance de vie de 33 ans. Un siècle plus tard, elle est de 82 ans. Un allongement remarquable de quelques 50 ans. Il est dû en grande partie aux progrès en matière de santé publique. Ce phénomène de vieillissement de la population est encore plus rapide dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Et pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, en 2050, le nombre de personnes âgées de plus de 65 ans dépassera celui des enfants de moins de 5 ans. Il est donc temps de mettre en place les infrastructures ou les outils pour faire face à cette évolution, comme l'explique John Beard, directeur du programme vieillissement et parcours de vie à l'OMS, joint au téléphone à Genève.

Auteur : Elisabeth Cadot
Édition : Sébastien Martineau

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