On le retrouve tous les ans au festival africain de Würzburg. Alfred Ouoba ne se contente pas de fabriquer des jouets pour et avec les enfants, il organise aussi son propre festival dans un village au Burkina Faso.
Autour d'une table jonchée de fils de fer, de petites boîtes en plastique et de morceaux de chambres à air, une quinzaine d'enfants s'affairent. Chacun est concentré sur son ouvrage. Mais qu'on ne s'y trompe pas : ces enfants-là ne sont pas en train de travailler. Ils s'adonnent à l'une des activités les plus populaires proposées aux jeunes visiteurs du festival africain de Würzburg, dans le sud de l'Allemagne. En compagnie d'Alfred Ouoba, du Burkina Faso, ils apprennent à fabriquer leurs propres jouets. Le Burkinabé organise aussi régulièrement des ateliers dans les écoles. Pour les jeunes Allemands, c'est l'occasion de découvrir une autre culture et de poser des questions sur un pays très peu connu et dont certains ignoraient même l'existence.
Fort de son expérience au festival de Würzburg, le plus grand festival consacré à la culture et à la musique africaines en Europe, Alfred Ouoba a décidé il y a une dizaine d'années d'organiser lui-même un événement culturel d'envergure. Mais cette fois-ci, dans son pays d'origine. C'est ainsi qu'est né le FESDIG, un festival qui a lieu chaque année à Tiantiaka, un petit village situé dans l'est du Burkina. Le festival se veut ouvert à tous, aussi bien en ce qui concerne le public que les artistes qui s'y produisent.
La 10ème édition du FESDIG aura lieu du 14 au 17 février 2013. Plus d'informations sur le site : http://www.fesdig.com/