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Doigts de pied et gros billets en éventail

Konstanze von Kotze5 avril 2013

Jeudi, une quarantaine de médias a rendu publique une enquête de grande envergure sur l'évasion fiscale, citatn plusieurs noms de personnalités. La presse revient sur le sujet et s'intéresse aussi à la Corée du Nord.

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Image : picture-alliance/dpa/Jost Van Dyke

Pauvre riches, s'exclame en Une die Tageszeitung. Ils ne sont plus en sécurité nulle part. Les documents rassemblés par des journalistes du monde entier montrent qu'il est de plus en plus dur de s'évader fiscalement et de mettre son argent à l'abri.

Ce qu'on appelle les "oasis" ou les "paradis" fiscaux, écrit la Süddeutsche Zeitung ne sont pas répertoriés dans des prospectus financiers ou touristiques. Ils figurent sur des listes noires. Le journal réclame des sanctions non seulement contre les territoires qui abritent ces paradis mais aussi contre les banques et autres cabinets d'avocats qui organisent les transferts de capitaux et qui, une fois les capitaux à l'abri s'occupent de les gérer.

Pour die Welt, l'évasion fiscale doit effectivement être punie. Le quotidien met cependant en garde contre un soupçon qui pourrait se généraliser à l'égard de ceux qui, d'une manière générale, ont un rapport avec l'argent et l'économie parce que le mot riche est presque devenu synonyme de bandit. Cette enquête est un coup de maître du point de vue journalistique mais cela ne va pas être évident de lui donner une impulsion constructive.

L'autre sujet qui préoccupe les journaux ce vendredi c'est la menace représentée par la Corée du Nord. La Süddeutsche Zeitung remarque que celle-ci est surtout alimentée par des bruits de couloir et que l'on peut, si l'on veut, écrire à peu près n'importe quoi a propos du régime communiste de Pyongyang tant les sources sont rares. Mêmes les faits les plus basiques sont tenus secrets. La Corée du Sud est elle une démocratie et un Etat de droit. Mais ces dernières semaines, les médias la logent quasiment à la même enseigne que le nord et la moindre nouvelle devient sensationnelle quand elle n'est pas carrément erronée. La présidente sud-coréenne Park Geun Hye (Park Gun Hié) a rappelé les organes de presse à l'ordre et elle a bien fait, souligne le journal, car dans le contexte actuel, la moindre méprise peut mettre le feu aux poudres.