En Algérie, la fin du système Bouteflika est-elle possible et à quelles conditions ? | PROGRAMME | DW | 08.03.2019
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PROGRAMME

En Algérie, la fin du système Bouteflika est-elle possible et à quelles conditions ?

Mis sous la pression de la rue et de la maladie, le président Abdelaziz Bouteflika met en garde contre des manipulations, du moins selon des messages qui lui sont attribués. Or les mauvais signaux économiques et les problèmes sociaux qui s'accumulent jouent contre lui. Mais est-ce vraiment Bouteflika qui dirige le pays ? Qui sont les acteurs par qui un changement doit nécessairement passer ?

Alors que l'Algérie s'apprête à aller aux urnes et que le corps électoral est convoqué pour le 18 avril 2019, la candidature du président Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat présidentiel déclenche le débat sur le fonctionnement du système en place depuis 20 ans.

Resté en marge des révolutions arabes de 2011, le pays est traversé par des mobilisations régulières soutenues par les jeunes, les journalistes, la société civile et des acteurs du secteur judiciaire. À tort ou à raison, l'annonce de la candidature de Bouteflika est considérée comme le coup d'envoi d'un cinquième mandat pour le président pourtant fragilisé par un AVC survenu en 2013.

 

Des messages écrits au peuple algérien, attribués au président dont beaucoup de personnes doutent pourtant des capacités physiques et mentales, peinent à rassurer. Cette situation plonge le pays dans l'incertitude de la tenue de l'élection, certains exigeant l'ouverture d'une concertation associant toutes les couches de la société algérienne sur l'avenir du pays. Mais comment ce changement tant demandé sera-t-il possible ? Fréjus Quenum en discute avec ses invités :

- Said Lakhdari, Député algérien, président du groupe parlementaire Front de Libération Nationale (FLN) et membre du bureau politique du parti présidentiel
- Chérif Driss, politologue algérien
- et Said Salhi, Vice-président de la Ligue algérienne des droits de l'homme