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En attendant la paix

10 avril 2012

La situation en Syrie fait la Une des journaux. Il est aussi question de la visite du président pakistanais en Inde et de la polémique autour de l'écrivain allemand Günter Grass.

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Image : Reuters

On ne peut pas dire que les quotidiens soient optimistes en ce qui concerne l'évolution de la situation en Syrie. La dernière heure du régime ne semble pas encore avoir sonnée, estime ainsi la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Bachar al-Assad maîtrise parfaitement son jeu contre la montre. Certes, il ne peut pas faire comme si le plan de Kofi Annan n'existait pas. Mais il sait qu'il peut utiliser la médiation de l'émissaire des Nations unies pour diriger la transition en Syrie et que l'Occident n'a pas de plan B qui tienne la route.

La Süddeutsche Zeitung estime, elle aussi, qu'une évolution positive de la situation est peu probable à court terme. Les deux partis - régime et opposition - veulent la victoire. Une intervention internationale n'est pas en vue. Enfin, il y a fort à parier que les rebelles puissent rapidement améliorer leur armement grâce aux millions de dollars que l'Arabie Saoudite et le Qatar veulent bien mettre à leur diposition. Dans ce contexte, on voit mal comment Kofi Annan pourrait gagner son pari sur la paix.

De paix, il en est aussi question à la Une de die tageszeitung qui commente la visite d'Asif Ali Zardari, le président pakistanais, en Inde. Une première depuis sept ans. Et pourtant, on ne voit pas bien comment les relations entre les deux supers puissances atomiques pourraient s'améliorer. De nombreux stratèges militaires pensent depuis longtemps que la frontière qui les sépare est la plus dangeureuse du monde. Pour die Taz, seule une répercussion du boom économique indien sur le Pakistan pourrait pacifier la région sur le long terme.

Präsident Pakistans Asif Ali Zardari zu Besuch in Indien
Le président pakistanais Asi Ali Zardari reçu par le Premier ministre indien Manmohan SinghImage : AP

Die Welt enfin commente la décision des autorités israéliennes d'interdire l'entrée de son territoire à l'écrivain allemand Günter Grass. Le prix Nobel de littérature refait parler de lui depuis la publication d'un de ces poèmes intitulé "Ce qui doit être dit" et dans lequel il accuse l'État hébreu de menacer la paix mondiale. Pour le quotidien, Israël disposait d'une quantité de possibilités pour répondre à Günter Grass. Le déclarer persona non grata est inconsidéré et démontre à quel point le gouvernement actuel de Benyamin Nétanyahou est maladroit comparé aux précédents.

Auteur : Konstanze von Kotze
Edition : Sébastien Martineau