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En Espagne, le passé trouble le présent

10 octobre 2008

L'Espagne n'en a toujours pas fini avec le franquisme. Trente-trois ans après la mort du dictateur, le débat est encore vif dans la péninsule, et certaines blessures encore ouvertes.

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Exhumierung von Opfern aus dem spanischen Bürgerkrieg ARCHIV - Rund 35.000 Opfer der Faschisten liegen seit dem spanischen Bürgerkrieg in namenlosen Massengräbern. Erst 65 Jahre danach wurde durch private Initiativen der Versuch gemacht, durch Exhumierungen - wie hier nahe der Ortschaft Piedrafita de Babia - die Schicksale zahlloser Vermisster zu klären (Archivfoto von 2002). An diesem Dienstag (18. Juli) jährt sich der Ausbruch des Spanischen Bürgerkrieges (1936-1939) zum 70. Mal. Eigentlich sollte zu diesem Datum schon längst ein Gesetz zur Wiedergutmachung der Opfer der späteren Franco-Diktatur (1939-1975) vorliegen. Doch die sozialistische Regierung hat den entsprechenden Entwurf noch nicht einmal fertig gestellt, geschweige denn im Parlament eingebracht. Foto: Eloy Alonso (zu Korr: "70 Jahre danach: Wunden des Spanischen Bürgerkriegs sind noch offen" vom 16.07.2006) +++(c) dpa - Report+++ (Format: Bilder des Tages quer)
33 ans après la mort de Franco, on continue à exhumer les corps des victimes de dictatureImage : Picture-Alliance /dpa

Il y a un an, le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero votait la loi sur la mémoire historique. Une loi controversée, destinée à prendre en compte les victimes de la guerre civile et du franquisme.

The statue of former Spanish dictator Francisco Franco is taken down in Zaragoza, northeast Spain, Thursday, Aug. 24, 2006. The statue was one of the last remaining in Spain, 30 years after Franco's death. (AP Photo/EFE, Inaki Gomez) ** LATIN AMERICA, CARIBBEAN AND SPAIN OUT **
Ce n'est qu'en 2006, que la statue de Franco à Saragosse a été déboulonée.Image : AP

Réhabilitation politique et morale des victimes de la dictature, ouverture des fosses communes, effacement de tous les symboles du franquisme: ces décisions ne font pas l'unanimité. Pour une partie des Espagnols, il faut aller plus loin et chercher les coupables. Pour les autres, c'est une perversion de l'histoire, une volonté d'oublier près de quarante ans de culture et de société totalitaire.

Reportage de Guillaume Bontoux.