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Espoir pour les proches des disparus du Beach

Jeanne Sagna23 août 2013

Quatorze ans après la disparition de 350 réfugiés congolais au Beach de Brazzaville, un général congolais a été mis en examen jeudi à Paris. Le collectif des parents des disparus du Beach attend toujours la vérité.

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Brazzaville, vu de l'autre rive du fleuve Congo
Brazzaville, vu de l'autre rive du fleuve CongoImage : AFP/Getty Images

Le général congolais Norbert Dabira a été mis en examen jeudi 22 août à Paris pour crimes contre l'humanité, en l'occurrence la pratique massive et systématique d'enlèvements, de disparitions et d'actes de torture, puis placé sous contrôle judiciaire.

Les juges d'instruction veulent éclaircir les circonstances de la disparition, en 1999, de 350 refugiés congolais au Beach, le principal port de Brazzaville sur le fleuve Congo. Les disparus étaient des réfugiés revenus au pays après avoir fui la guerre civile. Lors de leur arrivée à l'embarcadère du Beach, ils avaient, selon des ONG, été « arrêtés par des agents publics pour interrogatoire ».

Acquitté en 2005

Norbert Dabira, 64 ans, est un ancien inspecteur général de l'armée congolaise. Depuis octobre 2012, il est haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, avec rang de ministre délégué. En 2005, il faisait partie des 15 accusés - en majorité des haut gradés de l'armée et de la police congolaises - acquittés par la Cour criminelle de Brazzaville dans cette affaire.

Le Collectif des parents des disparus du Beach accueille avec satisfaction son interpellation, tout en continuant d'exiger la lumière sur cette affaire.

Vincent Gnamaké est le président du collectif, il est au micro de Jeanne Sagna :

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