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Ethique et nucléaire

23 mars 2011

Les journaux continuent de se pencher sur l’avenir de l’énergie nucléaire en Allemagne. La chancelière Angela Merkel a annoncé la création d’un comité éthique chargé de conseiller le gouvernement sur la question.

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L'énergie nucléaire remise en questionImage : dapd

Pour la Berliner Zeitung, il est évident qu'Angela Merkel a bien besoin de tous les conseils qu'on peut lui donner pour sortir de l'impasse dans laquelle elle s'est elle-même fourrée avec sa politique sur le nucléaire. Mais depuis plusieurs décennies, beaucoup de personnes intelligentes fournissent déjà beaucoup de connaissances solides sur les chances et les risques de la technologie nucléaire. Il est donc peu probable qu'ils jugent soudain la situation de façon différente juste parce qu'ils sont mandatés par le gouvernement.

Tout a déjà été dit depuis 30 ans, renchérit la Tageszeitung. Ce n'est pas une question d'éthique, mais de technique, de normes et de lois. Plus nous mettons de temps à réorganiser notre approvisionnement énergétique et à l'orienter vers l'avenir, plus nous aurons à réagir à des catastrophes et à des chocs de l'extérieur. Et plus cela coûtera cher à la société. Nous n'avons pas besoin d'un comité éthique, nous avons besoin d'un concept pour introduire rapidement les énergies renouvelables et pour assurer une meilleure efficacité énergétique.

Mosche Katzav
Moshé Katzav avait démissionné en 2007 à cause du scandaleImage : dapd

La Süddeutsche Zeitung revient de son côté sur la condamnation à sept ans de prison de l'ancien président israélien Moshé Katzav pour viols et harcèlement sexuel. Un jugement qui prouve qu'aucun citoyen n'est au-dessus des lois en Israël, écrit le journal. Une bonne nouvelle pour le pays : la justice fonctionne. Mais cela ne fait pas oublier la corruption qui règne dans l'Etat hébreu et qui mine la démocratie. En prison, Katzav aura la compagnie de plusieurs ministres et députés condamnés. L'ancien Premier ministre Ehud Olmert est lui aussi traduit en justice, le chef de la Diplomatie Avigdor Lieberman pourrait suivre. Si la justice fait l'honneur du pays, ce n'est vraiment pas le cas de la politique.

Myanmar Burma Aung San Suu Kyi Rede in Rangun
Aung San Suu Kyi est de nouveau libre depuis novembre dernierImage : AP

Enfin la Frankfurter Rundschau publie une interview de l'opposante birmane et Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, sur la situation en Birmanie suite aux premières élections depuis 20 ans. Aung San Suu Kyi y appelle notamment l'Union Européenne à ne pas lever ses sanctions contre le régime birman. « Les sanctions ne devraient être levées qu'une fois que quelque chose aura changé ici », déclare-t-elle. « Et qu'est-ce qui a changé depuis les élections ? »

Auteur : Aude Gensbittel
Edition : Konstanze von Kotze