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100909 Opel GM Magna

Elisabeth Cadot/Sabne Kinkartz/Debrabandère11 septembre 2009

Feu vert jeudi du constructeur américain General Motors à la vente de sa filiale Opel à l'équipementier Magna

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Bundeskanzlerin Angela Merkel gibt am Donnerstag, 10. September 2009, in Berlin eine Erklaerung zur Entscheidung ueber einen Investor fuer die Uebernahme eines Mehrheitsanteils an Opel ab. Der Verwaltungsrat von General Motors unterstuetzt den Verkauf der Tochterfirma Opel an den kanadisch-oesterreichischen Autozulieferer Magna. (AP Photo/Herbert Knosowski) ---- German Chancellor Angela Merkel delivers a statement in Berlin, Germany, Thursday, Sept. 10, 2009 on the selling of Opel to Canada's Magna International Inc. (AP Photo/Herbert Knosowski
Soulagement de la chancelière à l'annonce de la vente à MagnaImage : AP

La décision est tombée après des mois de négociations et a mis un terme à une véritable guerre des nerfs. Les différentes variantes envisagées, reprise par un groupe de capital-investissement international belge, maintien de OPEL dans le giron du groupe GM ou tout simplement mise en faillite sont donc pour l'instant écartés. "Ouf" de soulagement du côté du gouvernement allemand. Pour autant de nombreuses questions demeurent.

Tout d'abord, le positif. Pour la chancelière Angela Merkel, à deux semaines des élections législatives en Allemagne, c'est une bonne nouvelle. Et son soulagement était visible. D'autant plus que Berlin avait misé depuis des mois sur l'équipementier Magna et répété à l'envie que dans un autre cas de figure le gouvernement allemand retirerait immédiatement son aide financière. Une aide d'un montant de 1,5 Milliard d' Euro sous forme de crédit et trois milliards sous forme de garantie. Une somme rondelette qui a donc finalement convaincu les Américains.Angela Merkel s'explique: "On nous a souvent posé la question: le gouvernement allemand a-t-il eu raison de se décider si tôt pour un investisseur et de le faire savoir à plusieurs reprises en collaboration avec les représentants des travailleurs et des régions. Et je tiens à dire que pour moi c'était tout la bonne décision car c'est seulement ainsi que nous avons pu montrer notre détermination et notre patience."

Pour être tout à fait précis GM ne se séparera pas complétement de Opel. Le constructeur automobile conservera une participation à hauteur de 35 %. De surcroit Opel restera ancré dans le groupe pour tout ce qui concerne la technologie et le développement. C'est un avantage. Pourtant pour New Opel - c'est le nom officiel désormais - l'avenir est loin d'être rose. Magna avait averti à l'avance que 10 000 des 50 000 emplois que compte Opel seraient supprimés en Europe. Les quatre usines allemandes devraient survivre, ce qui réjouit le ministre président de l'Etat régional de Rhénanie Jürgen Ruttgers, où se trouve la très importante usine de Bochum: "Pour nous trois conditions avaient priorité: pas de fermeture de sites, pas de licenciements secs et accompagnement social pour toute réduction d'emploi "

Par contre la production de l'usine de Saragosse en Espagne doit être rapatriée sur le site allemand de Eisenach. 1700 emplois seraient menacés. La ministre espagnole de l'économie a déjà annoncé qu'elle allait agir pour éviter ces pertes d'emplois. L'usine d'Anvers en Belgique doit progressivement être fermée. L'ancien premier ministre belge Guy Verhofstadt, aujourd'hui au Parlement européen va exiger une enquête de l'union européenne pour vérifier la légalité de cette décision.Comme on le voit le feuilleton Opel n'est pas terminé...