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Guerre ou paix...

22 octobre 2012

La presse de ce lundi revient sur la reprise du dialogue entre Washington et Téhéran, mais se penche également sur la situation au Liban qui subit le contre-coup du conflit syrien.

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Le Liban se laissera-t-il déstabiliser par Damas ?
Le Liban se laissera-t-il déstabiliser par Damas ?Image : Reuters

Avec l'attentat à la voiture piégée qui a coûté la vie vendredi dernier à Wissam al Hassan, le chef des services de renseignement des Forces de sécurité intérieure libanaises, et adversaire du pouvoir de Bachar al Assad, le conflit syrien touche désormais le Liban, analyse la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Damas a voulu éliminer l'un de ceux qui ont empêché ses tentatives de déstabilisation du Liban. Le Liban a toujours été la caisse de résonnance des crises qui secouent le Proche-Orient.

TV-Duell Barack Obama und Mitt Romney Wahlkampf USA
Ni Barack Obama, ni Mitt Romney ne partiront en guerre contre TéhéranImage : Reuters

Pour autant, une nouvelle guerre civile au Liban n'est pas encore pour demain, estime la Frankfurter Rundschau. Ces dernières années, les choses au changé au Liban. Nombreux sont ceux qui sont convaincus que la Syrie fait tout pour déstabiliser son voisin chez qui il veut relancer les affrontements entre les différents groupes religieux. Wissam al-Hassan a été l'un de ceux qui ont perçu ce danger.

C'est peur-être le retour des vieilles haines, titre de son côté la Süddeutsche Zeitung qui espère que le Liban saura résister aux tentatives syriennes pour rester un état souverain. Le journal revient également sur la reprise du diaolgue entre Washington et Téhéran. Les pourparlers valent mieux que les bombes, estime le quotidien de Munich.

Ahmadinedschad Atomwaffen
Le dossier du nucléaire iranien pourra-t-il être réglé après le départ d'Ahmadinedjad ?Image : AFP/Getty Images

Cependant, l'on ne peut pas écarter l'hypothèse que ce tournant soit la conséquence des récentes sanctions sévères prises à l'encontre du régime des mollahs. Les Iraniens semblent avoir pris conscience qu'ils n'avaient plus que le choix entre une solution politique négociée ou une guerre ouverte avec les États-Unis. En effet, le président américain qui sera élu en novembre prochain n'aura guère d'autre choix que de mettre en application les représailles dont Washington a menacé Téhéran à plusieurs reprises.

Si l'on peut craindre que cette région du monde se dirige à grands pas vers une guerre de grande ampleur, il ne faut pourtant pas s'attendre à une intervention militaire des États-Unis, ni d'Israël, contre les installations nucléaires iraniennes, analyse die Welt. Ni Barack Obama, ni Mitt Romney, le favori des Israéliens, n'entamera son mandat de président en se lançant dans une nouvelle guerre. Les sanctions économiques doivent amener l'Iran à la raison, au plus tard à l'issue de la régence d'Ahmadinedjad au printemps prochain: L'espoir fait vivre, conclut le quotidien.

Auteur : Christophe Lascombes
Édition : Sandrine Blanchard