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Human Rights Watch épingle le Zimbabwe

Ramata Soré6 juin 2013

Selon un rapport de l'organisation de défense des droits de l'Homme, des personnes soupçonnées de soutenir l'opposition sont regulièrement passées à tabac et harcelées. Or le Zimbabwe se prépare à voter.

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Robert Mugabe, en mars 2013 à Bindura
Robert Mugabe, en mars 2013 à BinduraImage : Reuters

Pour Human Rights Watch, le gouvernement zimbabwéen doit intervenir de toute urgence pour s’assurer de la neutralité politique des forces de sécurité. Outre cela, l’organisation demande que le gouvernement enquête sur des abus qu’auraient commis les forces de sécurité et punissent les coupables si les faits sont avérés.

Simbabwe Volksentscheid zur neuen Verfassung
Depuis 2000, toutes les élections ont donné lieu à de graves violences au ZimbabweImage : picture-alliance/AP Photo

Le rapport de 44 pages intitulé « Un défi de taille : le réalignement du secteur de la sécurité à l’approche des élections au Zimbabwe » met l’accent sur les ingérences de l’armée et des forces de sécurité dans les affaires politiques et électorales du pays.

Pour Human Rights Watch, cette ingérence a plusieurs conséquences, comme les difficultés qu'éprouvent les Zimbabwéens pour exercer leur droit à la liberté d’expression, d’association, ainsi que leur droit de vote (la date des prochaines élections n'est pas encore fixée).

L'organisation des droits humains dit avoir observé que durant l’élection présidentielle de juin 2008, l’armée a commis des meurtres et torturé des civils. Et depuis cette date, les dirigeants de l’armée et de la police responsables de ces abus sont toujours en place et ils continuent de soutenir ouvertement Robert Mugabe. L’organisation de défense des droits de l’Homme demande donc que l’équipe dirigeante de ces forces de sécurité assument leurs fonctions avec professionnalisme et impartialité.