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Joseph Kabila dénonce l'ingérence extérieure

Saleh Mwanamilongo
26 septembre 2018

Dans son discours devant l’Assemblée générale de l’Onu, le président Joseph Kabila a dénoncé l’ingérence extérieure dans le processus électoral et réitéré sa demande pour le départ de la Monusco.

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USA New York Vereinte Nationen Joseph Kabila
Image : picture-alliance/Xinhua/Q. Lang

Dans un discours d’au revoir du président congolais, qui a promis des élections crédibles et pacifiques, le 23 décembre, le chef d'Etat congolais a réclamé "le début effectif et substantiel du retrait" des Casques bleus de la RDC.

Évoquant le processus électoral en cours, le président Joseph Kabila a assuré que son pays financera seul les élections, dénonçant l’ingérence extérieure dans le processus électoral en cours dans son pays.

"Je réaffirme le caractère irréversible de la tenue des élections prévues à la fin de cette année. Nous ne saurons pas faire de l’ONU une organisation pour tous si l’ingérence caractérisée de certains gouvernements dans les affaires relevant, sans aucun doute, de la politique intérieure des États, en violation des règles qui la régissent, est dangereusement tolérée, sinon banalisée", a déclaré M. Kabila avant d'ajouter " voilà qui explique la position de mon pays de dénoncer et de s’opposer à toute ingérence dans le processus électoral, et de financer l’entièreté de ses coûts opérationnels."  

Retrait de la Monusco

Selon le président congolais "20 ans après le déploiement des forces onusiennes en RDC, et en raison de leurs résultats largement mitigés au plan opérationnel, le gouvernement réitère son exigence du début effectif et substantiel du retrait de cette force multilatérale."

Et alors que son pays est souvent critiqué sur les violations des droits de l’Homme, le président Kabila a appelé au respect des règles fondamentales en matière de démocratie et des droits de l’Homme, estimant que la RDC pourrait servir de modèle.

Sur le plan sécuritaire, Joseph Kabila a évoqué l’attaque survenue à Beni."Ces attaques qui constituent un défi de plus, à tous ceux qui ont à cœur la défense d’un monde libre, débarrassé de toute violence aveugle, ne nous empêcheront pas de poursuivre notre action en faveur de la paix et de la stabilité de notre pays et surtout, d’engager d’autres efforts supplémentaires, en vue de la sécurisation du processus électoral en cours", a conclu M. Kabila.

Enfin, la délégation congolaise a confirmé qu’elle ne participera pas à la réunion de vendredi (28.09.18) sur la RDC qui devrait se tenir en marge de l’Assemblée générale.