L'eurodéputée française Sylvie Goulard revient sur le vide politique qui laisse à la Banque centrale européenne les coudées franches face à la crise. Elle déplore néanmoins l'absence de femmes dans son directoire.
La BCE apparaît comme la seule institution européenne qui sort grandie de cette crise. Elle est, face à l’inertie de l’Eurogroupe et de la Commission européenne, finalement la seule à paraître capable de rassurer les marchés et de prendre des mesures efficaces.
Est-ce que la BCE est en train de bénéficier de ce vide politique face à la crise pour s’imposer comme une institution aux compétences accrues ? C’est la question que nous avons posée à l’eurodéputé française Sylvie Goulard, elle est membre de la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen.