La Côte d'Ivoire met la santé au cœur de sa politique | PROGRAMME | DW | 08.02.2013
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PROGRAMME

La Côte d'Ivoire met la santé au cœur de sa politique

L'année 2013 a été déclarée "Année de la santé." Quelles améliorations concrètes pour les Ivoiriens peut-on en attendre ? C'est ce que nous essayerons d'éclaircir. Dans cette édition aussi : le diabète au Cameroun.

L'amélioration de la santé, notamment en ce qui concerne les femmes et les enfants, est une priorité

L'amélioration de la santé, notamment en ce qui concerne les femmes et les enfants, est une priorité

Manque d'accès libre des femmes d'Afrique subsaharienne à la contraception, déficit de soins aux populations rurales notamment... Le résultat, ce sont « des taux de mortalité maternelle scandaleux avec près d'un décès pour 100 grossesses, c'est-à-dire des taux cent fois plus élevés que dans les pays riches ». Voilà ce que dénonçaient des médecins africains et européens dans un appel datant de septembre 2010 et réclamant des investissements dans la santé.

« L'absence de soins représente la première cause du décès en couches ou dans les jours qui suivent l'accouchement », poursuivaient-ils. La Côte d'Ivoire semble avoir entendu cet appel, puisque le président Alassane Ouattara lui-même a déclaré l'Année 2013, "Année de la Santé". Pourtant la part du budget consacrée à ce domaine n'est que de 4,6% contre 7% avant le conflit. Et loin derrière les 15% demandés par l'ONU dans ses objectifs pour la santé, et déjà pratiqués par exemple au Rwanda et en Zambie.

Alors pourquoi ce retard ? Le Dr. Florent Kroo Aka, président du Conseil national de l'Ordre des médecins de Côte d'Ivoire, souligne les difficultés de ce pays qui sort de crise et fait face à une démographie galopante. Ajoutons néanmoins que la Couverture maladie universelle (CMU) devrait être introduite dans ce pays avant la fin 2013.

Le Cameroun face au diabète

Le diabète est devenu un problème de santé publique au Cameroun. 30% de la population, soit environ six millions de personnes, sont touchées par la maladie. Malgré les campagnes de sensibilisation sur les causes du diabète, de nouvelles victimes sont déclarées chaque jour et il se pourrait que la pauvreté soit plutôt un facteur aggravant de cette maladie, jadis considérée comme la maladie des riches trop bien nourris. L'alimentation joue en effet un rôle fondamental dans la forme la plus répandue de cette maladie. Notre correspondant Henri Fotso fait le point sur la lutte contre cette maladie.

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