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La crise au Zimbabwe inquiète la SADC

Kossivi Tiassou25 juin 2008

Les dirigeants de l’Afrique australe sont en sommet au Swaziland pour trouver une solution à la crise. Morgane Tsvangirai qui s’est réfugié dans les locaux de l’ambassade des Pays Bas a appelé la SADC à agir très vite.

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Morgan Tsvangirai aujourd'hui à la conférence de presse à HarareImage : AP

Juste après sa conférence de presse, le chef de file de l’opposition Morgane Tsvangirai, a regagné les locaux de l’ambassade des Pays Bas à Harare.

Morgan Tsvangirai sucht Schutz in der Botschaft Niederlande in Harare Simbabwe
L'ambassade des Pays Bas à HarareImage : AP

Le leader de l’opposition a trouvé refuge à la représentation diplomatique néerlandaise à Harare depuis la nuit de dimanche. Même en se retirant de la course, Tsvangirai n’est pas à l’abris de l’orgie de violences orchestrées par le régime. La police à la solde du pouvoir est accusée de violations des droits de l’homme. Aujourd’hui, elle a mené un raid contre le siège du MDC à Mutare dans l’est du pays. L’opposition parle de plus de 80 morts dans ses rangs depuis le début de la crise. Même à l’intérieur du pays, les proches du leader du MDC, vivent la peur au ventre.

Simbabwe, Präsident Robert Mugabe und seine Frau Grace grüßen Menschen während einer Kundgebung in Banket
Le président Robert MugabeImage : AP

Le président Mugabe a maintenu hier qu’un second tour aurait lieu, ignorant ainsi l’appel des Nations Unies á annuler le scrutin. Certains pays dont la France ont annoncé qu’ils ne reconnaîtront pas la légitimité du pouvoir si le second tour est maintenu. Même son de cloche au niveau des eurodéputés. Morgane Tsvangirai a appelé la communauté des pays de l’Afrique australe, la SADC à agir vite pour assurer une période de transition, tout en prônant un règlement négocié de la crise. A Mbabane au Swaziland, les chefs d’Etats des pays de l’Afrique australe sont en sommet pour trouver une solution à la crise. Le vieux président au pouvoir depuis l’indépendance en 1980, chercherait-il une légitimité à travers ce scrutin sans adversaire ? Ecoutons Peter Beck professeur à l’université de Maputo au Mozambique.