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La magie de la couronne

17 novembre 2010

La couronne d'Angleterre est à la Une de la plupart des journaux : le prince William et sa fiancée Kate Middelton ont annoncé leur mariage pour 2011. Ce n'est toutefois pas le seul sujet commenté par les éditorialistes.

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Tout sourires : les fiancés William et Kate MiddletonImage : picture alliance/empics

Le soleil brille à nouveau au-dessus de la Grande-Bretagne, écrit Die Welt sous la photo officielle des fiançailles princières. Oubliées les crises économiques, monétaires et budgétaires, tout est oublié puisque William va épouser Kate, tout juste 30 ans après ses parents Charles et Diana. Preuve de l'importance des mariages royaux dans la conscience populaire, Die Welt y consacre aussi son commentaire de première page...

Gendiagnostik an Embryonen
Les tests génétiques sur les embryons doivent être interdits selon la CDUImage : picture-alliance/dpa

Grand contraste évidemment avec l'autre sujet de Une du quotidien : Die Welt, tout comme d'ailleurs la Frankfurter Allgemeine Zeitung, s'étendent largement sur le diagnostic préimplantatoire, une question qui a divisé les conservateurs allemand lors de leur congrès annuel. Seule une courte majorité des délégués ont voté contre les tests génétiques sur les embryons en éprouvette, un résultat qui doit servir d'orientation aux députés conservateurs lors du vote d'une loi sur le sujet au printemps prochain.

Pour la F.A.Z., le diagnostic préimplantatoire fait partie, au même titre que la recherche sur les cellules souches ou - jadis - la règlementation de l'avortement, des questions que la classe politique ne peut pas se permettre d'éluder, mais dont l'issue n'est jamais satisfaisante. La meilleure contribution qu'elle peut apporter est le débat. Le journal salue au passage les délégués conservateurs qui ont mené une discussion exemplaire autour de cette épineuse question éthique.

Rente mit 67 Renteneintrittsalter älterer Arbeiter Arbeitnehmer
En Allemagne aussi, on évoque la pénibilité du travail dans le débat sur la retraiteImage : AP

La tageszeitung dédie sa Une à la retraite à 67 ans, à l'occasion de la sortie du premier rapport gouvernemental sur le sujet. L'argument démographique, c'est à dire le vieillissement de la population et le manque prévisible de main-d'œuvre, sont mis en avant pour justifier les appels à un départ plus tardif en retraite. Mais pour la taz, le gouvernement poursuit un unique objectif : réduire au maximum les dépenses sociales des entreprises. Car la retraite à 67 ans ne signifie qu'une chose : si on quitte son emploi plus tôt, en cas de maladie ou de chômage, la décote augmente.

Pour finir, la Süddeutsche Zeitung commente l'aide envisagée par l'Union européenne à l'Irlande. Un déjà-vu pour le journal : ce qui ne devait jamais se reproduire arrive à nouveau. Lorsqu'au printemps dernier, la Grèce menaçait de s'écrouler et que les banquiers brandissaient la menace d'une mort de l'euro, les Européens ont voulu que les choses changent. Ils ont voulu empêcher les spéculateurs de jouer avec l'argent des contribuables pour se remplir les poches. Ils ont voulu se serrer les coudes pour régler ensemble les problèmes de l'Europe. Que sont devenus toutes ces bonnes résolutions ? Perdues, oubliées, dépassées...

Auteur : Anne Le Touzé
Edition : Aude Gensbittel