La maladie du saignement : l'hémophilie | PROGRAMME | DW | 15.04.2013
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PROGRAMME

La maladie du saignement : l'hémophilie

L'hémophilie est une maladie rare et héréditaire qui touche plus les garçons que les filles et qui fait que le sang coagule mal. Un traitement permet de stopper les hémorragies, mais il coûte cher.

Hôpital en Guinée-Bissau

Hôpital en Guinée-Bissau

Un enfant sur 10.000 naît hémophile. L'hémophilie est une maladie rare. Il y a encore quelques années, les patients des pays en voie de développement n'étaient pas diagnostiqués, ils décédaient jeunes avant d'être soignés.

Les hémophiles saignent anormalement, parce que leur sang ne contient pas assez de facteurs de coagulation, des protéines qui sont nécessaires pour former des caillots sanguins et maîtriser les saignements. Ce dysfonctionnement a une origine génétique et explique que les garçons sont plus touchés que les filles.

Un test de coagulation permet de diagnostiquer la maladie. L'hémophile doit alors être pris en charge pour prévenir les lésions au niveau des articulations en cas d'hémorragies. Le traitement consiste à injecter ce facteur de coagulation manquant, mais il a un coût. À Dakar, le centre de transfusion sanguine reçoit des dons, ce qui lui permet de prendre en charge 180 malades. Le professeur Saliou Diop est hématologue et le directeur de ce centre. Au micro de la Deutsche Welle, il explique ce qu'est l'hémophilie.

La route tue, surtout en Afrique

Les accidents de la route tuent chaque année plus d'un 1.240.000 personnes dans le monde ; et un Africain a quasiment 3 fois plus de risques qu'un Européen de mourir des suites d'un accident. C'est le terrible constat dressé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui appelle les États du monde entier à renforcer leur législation : limiter la vitesse, sanctionner la conduite en état d'ébriété, rendre obligatoire l'utilisation de la ceinture de sécurité pour tous les conducteurs, et le port du casque pour les motocyclistes. Au Cameroun, les accidents de la voie publique constituent plus de 70 % des cas reçus aux urgences !

À Yaoundé, notre correspondant Henri Fotso a mené l'enquête.

« À chaque fois qu'il y a un saignement, le patient reçoit une douleur vive, et l'articulation enfle et s'abîme »