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La prière du vendredi sous haute surveillance à Urumqi

Isabelle Rainville, Carine Debrabandère10 juillet 2009

Le retour à la vie normale reprend peu à peu dans le Xinjian, des mosquées ont même rouvert leurs portes. Les émeutes de ces denrieres jours ont fait, selon Pékin, 156 morts.

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Image : picture-alliance / dpa/dpaweb

Les autorités chinoises ont légèrement assoupli leur décision de fermer les mosquées d'Urumqi. Cette décision a été prise dans le but de prévenir de nouvelles tensions ethniques.

Des centaines de fidèles se sont rassemblés aujourd'hui à la Mosquée blanche, dans un quartier ouïghour pour la prière hebdomadaire. Toutefois, toutes les mosquées n'étaient pas ouvertes ce qui a provoqué la déception et la colère de nombreuses personnes.

On peut encore lire sur la porte de plusieurs bâtiments: "Selon les instructions des autorités, les prières habituelles seront suspendues à partir d'aujourd'hui". "Ceux qui souhaitent prier sont invités à le faire chez eux".

Pblusieurs milliers de militaires et policiers sont prêts à empêcher toute nouvelle manifestation. Les autorités chinoises redoutent que les prières du vendredi ne donnent lieu à de nouveaux troubles dans la communauté ouïghoure.

Uiguren / Sicherheitskräfte / Urumqi
Les troupes chinoises dans la capitale UrumqiImage : AP

La ville a commencé jeudi à retrouver des activités commerciales normales mais reste sous la surveillance d'importantes forces de sécurité, déployées pour éviter une répétition des brutalités des derniers jours.

KARTE Westchinesische Provinz Xinjiang mit Provinzhauptstadt Urumqi deutsch Karte: DW/ Olof Pock Datum: 06.07.2009
La province du Xinjiang, au nord-est de la Chine

Alors que la plupart des mosquées sont fermées, ce sont les gares qui sont littéralement prises d'assaut par des Ouïghours et des Hans qui fuient la capitale Urumqi par peur de nouvelles violences.

Près de 10.000 personnes sont parties chaque jour depuis le début de la semaine de la principale gare des bus, le double du flux normal.

La Chine tient les Ouïghours pour responsables du déclenchement des émeutes qui ont commencé dimanche et qui auraient fait, selon Pékin 156 morts