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La réconciliation hésitante au Mali

Yaya Konaté / Fréjus Quénum13 mai 2016

Le 15 mai 2015, le gouvernement malien et les groupes armés du nord du pays signaient à Bamako un accord pour la paix et la réconciliation nationale. Un an après, la mise en œuvre décourage les Maliens par sa lenteur.

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Image : Katrin Gänsler

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L’administration n’est pas encore de retour dans la ville rebelle de Kidal et le processus de démobilisation - désarmement - réinsertion des ex-combattants, ou DDR, n’a pas encore commencé. Et certain analystes pointent du doigt la responsabilité du gouvernement malien et de ses partenaires, dans le retard constaté dans la mise en œuvre de l’accord. Écoutez le reportage à Bamako de Yaya Konaté, il vous suffit de cliquer sur l'image ci-dessus.

Mais la voie est maintenant ouverte pour la création d'autorités intérimaires, composées de représentants de l'Etat, des groupes armés pro-gouvernementaux et de l'ex-rébellion, dans le nord toujours. La Cour constitutionnelle a rejeté hier la demande d'annulation de la loi portant sur cette création, une demande introduite par l’opposition malienne.

L'armée allemande renforce sa présence

L'armée allemande obtient elle un mandat élargi pour son intervention dans le Nord du Mali, une loi a été adoptée hier en ce sens par les députés du Bundestag, le Parlement allemand. D'après ce texte, les instructeurs allemands qui forment les soldats maliens peuvent étendre leur mission jusqu'au Nord, notamment Tombouctou et Gao.Leur intervention était jusqu'à maintenant limitée à un camp situé près de la ville de Bamako.

À cet effet, 300 soldats suplémentaires seront déployés dans cette partie du Mali. Ils y rejoindront 300 autres éléments de l'armée allemande, en position pour surveiller la mise en oeuvre de l'accord de paix intermalien. Écoutez un extrait du débat d'hier au Parlement, avec des propos de Dagmar Wöhrl, de l'Union chrétienne sociale (CSU), membre de la coalition au pouvoir à Berlin, en cliquant sur l'image ci-jointe.

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