Georgios Mitralias, du Comité grec contre la dette, milite pour qu'Athènes suspende le remboursement de sa dette au non d'un principe universel : le bien être des citoyens doit passer avant les créanciers.
La restructuration de la dette de la Grèce est, quoi qu'on en dise, la plus grande de l'histoire. Avec 107 milliards d'euros de créances qui ne seront jamais remboursées, la Grèce arrive loin devant l'Argentine dont la faillite, à la fin des années 90, avait ébranlé le monde. Avec une différence toutefois : la Grèce n'est officiellement pas en faillite puisque les créanciers privés font la queue au guichet afin de se déclarer volontaires pour renoncer à plus de 50% de l'argent qu'ils ont prêté.
Ne pas rembourser ses dettes, c'est donc ce que réclame le Comité grec contre la dette en s'appuyant sur une notion de droit international qui indique qu'un État doit assurer le bien être de sa population avant celui de ses créancier.
C'est ce qu' explique Jiorgios Mitralias, une figure du Comité grec contre la dette. Celui-ci commence par revenir sur la situation sociale du pays.
Auteur : Jean-Michel Bos
Edition : Elisabeth Cadot