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L'appel à l'aide pour Bosso

La rédaction12 juin 2016

Le coordinateur humanitaire des Nations Unies au Niger Fodé Ndiaye demande à la communauté internationale d'aider les réfugiés fuyant Bosso. Dimanche, au Nigeria, des membres de Boko Haram ont égorgé quatre femmes.

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50 000 personnes ont fui Boko Haram à Bosso
50 000 personnes ont fui Boko Haram à BossoImage : picture-alliance/dpa/EPA/Stringer

Jeudi, les armées des quatre pays touchés par la secte islamiste - Nigeria, Tchad, Niger et Cameroun - ont annoncé le lancement imminent d'une vaste offensive contre les rebelles islamistes, après une attaque sanglante dans le sud du Niger, à Bosso. Quelque 50.000 personnes ont fui la zone, dans un secteur qui accueillait déjà de nombreux camps de réfugiés en raison du harcèlement de Boko Haram.

3 dollars sur 4 manquent

Une nouvelle attaque qui a fait réagir le coordinateur humanitaire des Nations Unies au Niger Fodé Ndiaye. Il a appelé samedi la communauté internationale à mobiliser ses ressources pour la crise humanitaire qui se déroule à Bosso. "Avant les événements nous avions dans notre plan de réponse humanitaire 75 millions de dollars. Au moment où je vous parle il nous manque 3 dollars sur 4 et ça c'était avant les événements. Ce sont des milliers de personnes qui sont sur les routes (...) dans des conditions extrêmement difficiles, sans eau, sans abri. Certains sont étalés sous des arbres avec cette chaleur accablante en ce mois de ramadan", a expliqué M. Diaye. "Si on ne fait pas attention cette crise aura une incidence sur les pays du lac Tchad, qui peut être une incidence très grave, durable", a-t-il prévenu.

Des soldats nigériens patrouillaient à Bosso en 2015
Des soldats nigériens patrouillaient à Bosso en 2015Image : Getty Images/AFP/I. Sanogo

Attaque au Nigeria

Quatre femmes ont été égorgées dans un village du nord-est du Nigeria par des militants de Boko Haram, ont indiqué samedi des miliciens qui luttent contre ces rebelles islamistes. Une quinzaine d'assaillants à moto ont mené l'attaque lors de la rupture du jeûne. Selon les miliciens, ces femmes auraient été visées parce que leurs maris avaient refusé de rejoindre les rangs de Boko Haram ou que la secte les soupçonnait de renseigner les autorités.