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L'armée burkinabè aurait-elle un agenda caché ?

Richard Tiéné13 novembre 2014

Les négociateurs burkinabè devraient se retrouver ce jeudi soir pour poursuivre les travaux en vue de l'adoption d'une constitution transitoire. Au sein de la société civile, certains accusent l'armée de traîner les pas.

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A la suite de la démission de Blaise Compaoré le 31 octobre 2014, le Lieutenant-Colonel Issac Zida s'est auto-proclamé Chef de l'Etat
A la suite de la démission de Blaise Compaoré le 31 octobre 2014, le Lieutenant-Colonel Issac Zida s'est auto-proclamé Chef de l'EtatImage : picture-alliance/dpa/Etienne Kafando

Mercredi, l'opposition, la société civile et les autorités religieuses et traditionnelles se sont réunies pour discuter de la place à laisser à l'armée dans la transition prévue pour durer un an. Les négociations achoppaient sur les exigences formulées par les militaires de présider le parlement provisoire pour conserver une influence une fois le pouvoir rendu aux civils. Mais cette demande est contestée par des membres de la société civile.

L'armée fait des concessions

Parmi les personnalités influentes dans la préparation de la transition, le Mogho Naba (gauche), empereur des Mossé
Parmi les personnalités influentes dans la préparation de la transition, le Mogho Naba (gauche), empereur des MosséImage : AFP/Getty Images/I. Sanogo

Après des discussions, les représentants de l'armée ont toutefois accepté que le président de l'assemblée intérimaire, le Conseil national de transition (CNT), soit "une personnalité civile élue par ses pairs". Mais l'accord n'a pu être validé en assemblée, comme prévu initialement, "les militaires étant partis recueillir les avis et amendements de leur hiérarchie", a déclaré un membre de la commission en charge des négociations.

Au sein de la société civile, on commence à perdre patience. Certains ont l'impression que ça dure et que l'armée traîne les pas. Au micro de Richard Tiéné, le président de la section burkinabè de la RADDHO, Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme, Mathias Tankoano ne s'en est pas caché.

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