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Le cœur des Slovènes à gauche

Anne-Julie Martin23 septembre 2008

Dans les journaux allemands de ce mardi : la crise financière, toujours, et le résultat des législatives en Slovénie.

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C'est le parti centre-gauche qui est sorti vainqueur des législatives slovènesImage : AP
Slowenien Parlamentswahl
Le leader de l'opposition Borut Pahor sera le prochain chef de gouvernementImage : AP

Il est difficile d'y voir clair dans les changements du paysage politique slovène, estime la Frankfurter Allgemeine Zeitung : 1,6 millions d'électeurs ont permis l'entrée au Parlement de trois partis de gauche et deux de droite – une secte d'extrême droite et le lobby des retraités. Ce processus de polarisation radicale qui a renforcé les sociaux-démocrates a coûté aux conservateurs, non seulement leur majorité, mais aussi leurs possibilités de former une coalition. Le morcellement de la droite a empêché la victoire du Premier ministre Janez Jansa. Mais le morcellement de la gauche va désormais mener la vie dure à Borut Pahor.


Mais selon la Tageszeitung, ce dernier - avec sa modération et sa façon d'apaiser tous les groupes sociaux à la fois - devrait être en mesure d'atténuer le mécontentement de ces dernières années et de permettre un retour au calme. Car, de l'avis du journal berlinois, malgré quelques provincialismes, dans son cœur, la société slovène est restée de gauche.


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Les Européens ont salué l'initiative américaine pour stabiliser les marchés mais se sont bien gardés d'évoquer des plans analoguesImage : picture-alliance/ dpa

Les quotidiens commentent également les mesures prises face à la crise financière. Les Etats européens sont appelés à participer au sauvetage du système financier, explique la Süddeutsche Zeitung. Les Etats-Unis jettent de l'argent du contribuable dans la marmite, à hauteur de 700 milliards de dollars. Mais comme on prévoit que ça ne suffira pas, on demande à tous les grands pays industriels de contribuer au plan de sauvetage. Donc toute personne qui pait des impôts en Allemagne, par exemple. Beaucoup d'Européens s'indignent. Mais ils ne peuvent pas refuser : d'une, ils ont leur part de responsabilité, de deux, si les entrepreneurs et les instituts ne peuvent plus emprunter, beaucoup de personnes vont perdre leur emploi.


Deutschland Bundestag Haushalt Merkel und Steinbrück
L'Allemagne a d'ores et déjà annoncé qu'elle ne prévoyait pas de plan national de sauvetageImage : AP

Die Welt, enfin, s'intéresse à la réaction de la chancelière allemande. Peut-être s'agit il simplement de déception, mais peut-être aussi d'une tactique électorale, lorsqu'Angela Merkel rejette, sans diplomatie aucune, la demande d'aide des Etats-Unis et accuse leur gouvernement d'être responsable de la débâcle. Elle fait sa donneuse de leçons, joue à l'institutrice. Mais une institutrice qui elle-même n'a pas fait ses devoirs.